Lassée des incidents impliquant des animaux se multipliant sur ses vols, la compagnie américaine Delta Airlines annonce vouloir durcir la réglementation sur ces étranges passagers embarqués à bord. Quand bien même ceux-ci servent de soutien émotionnel à des gens qui ont subi un traumatisme psychique.
La photo d’un dindon assis sur un siège passager d’un vol Delta a fait le tour du monde. Cette image qui date de 2016, on ne la reverra peut-être plus jamais. Mais que fait donc un dindon dans un avion ? En fait, il s’agit d’un « animal de soutien émotionnel », en anglais « emotional support animal » (Esas).
Comme des chats ou des chiens, le dindon – glouglou - est là pour rassurer les personnes atteintes d’un traumatisme psychique dans le but de les rassurer, de les tranquilliser. Malheureusement il y a trop d’incidents en vol avec les animaux (attaques de chiens, morsures, mictions, défécations, puanteur, nuisances sonores…). A partir du 1er mars prochain, Delta, qui transporte jusqu’à 250 000 « animaux de soutien » par an sur ses lignes, va imposer une attestation médicale mentionnant la nécessité thérapeutique du transport de l’animal ainsi qu’un certificat délivré par un vétérinaire sur son état sanitaire. Ces documents devront être fournis 48 heures avant l’embarquement. Fini la rigolade ! Et ceux qui ne sortent jamais sans leur caribou, il leur faudra montrer patte blanche.