On dit souvent que le transport aérien est une source de stress. Et pas seulement pour des causes relevant de la peur de s'écraser. Non, ça c’est autre chose. Moi par exemple, à 35 000 pieds au-dessus de l’océan, je dors le plus souvent comme un bienheureux.
Mais ça ne m’empêche pas de subir du stress. En général ça se passe avant et après le vol. Partant le plus souvent de Paris, cela commence le plus souvent sur la route de l’aéroport. Les joies du taxi aux heures de pointes ou du RER B à toutes les heures de la journée… Et puis il y a le passage des postes inspection filtrage, qui me donne généralement envie de distribuer des bourres PIF tant à ceux qui n’ont jamais appris à vider leurs poches qu’à ceux qui les inspectent. Et puis il y a les frontières et leurs polices. Ayant récemment eu la chance de faire un petit tour au Canada, c’est avec une joie immense que j’ai passé les formalités automatisées à Montréal. Plusieurs dizaines de machines permettent de scanner son passeport, ça vous prend en photo, ça dure 5 mn et vous êtes dehors en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. C’est à ça que je pensais à mon retour à Paris. Dans la file d’attente interminable qui déroulait son long ruban devant deux postes de policiers ouverts et des postes Parafe hors service. Le seul avantage c’est qu’on n’a pas besoin de prendre sa valise en cabine pour espérer sortir plus vite. De toute façon le temps de passer la police, les valises tournent depuis longtemps sur le carrousel.