Punie pour avoir accouché dans un avion

Ce sont celles qui sont relatives aux accouchements en plein air. Et quand je dis en plein air, je ne veux pas dire hors d'une piscine ou au fond des bois. Non, en plein air, au sens dans les airs. En avion.Abordez le sujet pendant un diner et vous verrez que tout le monde a un avis sur la question : Le nouveau né a la nationalité de son pays de départ ! Non, celle de son pays de destination ! Non, celle du pays survolé ! Et ainsi de suite. Mais la légende la plus tenace, c'est celle qui consiste à dire que la compagnie sera tellement reconnaissante à ce bébé de lui avoir fait l'honneur de venir au monde à son bord qu'elle lui permettra de voler gratuitement toute sa vie. Et oui, c'est tellement sympa un accouchement en vol. Ca met de l'animation, ça permet de faire des escales imprévues. Et puis c'est connu, les compagnies aériennes ont un tel sens de la générosité. On en parle avec cette Taïwanaise qui a accouché à bord d'un appareil de China Airlines, à laquelle la compagnie réclame 33.000 dollars (29.000 euros) de dédommagement ? Bon elle avait déclaré être enceinte de 32 semaines alors qu'elle en était à la 36e, autant dire quasiment sur la ligne d'arrivée, et l'avion qui volait entre Taiwan et Los Angeles à du se poser à Anchorage. Ça coûte des sous. Comme quoi derrière une question aussi anodine que "combien de semaine d'aménorrhée ?", il peut y avoir des enjeux terriblement importants. Et ce n'est pas le pharaon, enfin le chef de nous, qui va me contredire.