L'Onu a décidé de s'associer à la fondation Aga Khan (AKF) pour dispenser des cours de ski à des Afghanes.
Une équipée a donc emmené dix jeunes femmes venues de la ville skier dans les montagnes de la vallée de Bamiyan, au centre du pays. On imagine la surprise des villageois quand sont arrivées ces skieuses. "Des femmes qui skient ? Je suis contre si elles doivent le faire sans burqa", explique l'un d'eux en égrenant son chapelet. Même son de cloche chez cet autre villageois qui pense que "si elles veulent skier, elles devraient mettre la burqa, ou au moins se couvrir le visage". Evidemment, ils ont raison, à chaque pays ses coutumes vestimentaires. A Gstaad ou à Courchevel, les skieuses portent bien des tenues grotesques à base de doudounes dorées ou argentées, ornées de poils de bêtes. Mais on est bien obligé d'admettre que pour dévaler une piste enneigée, même en Afghanistan, la burqa est aussi adaptée qu'une lourde armure de chevalier du moyen-âge avec haubert et heaume.
Billet d'humeur