Laurent Blanc, le sélectionneur de l'équipe de France, a fini ses vacances en Italie.
Il est rentré à Paris pour être entendu sur l'affaire des quotas de binationaux par les instances du foot français et par le ministère de la Jeunesse et des Sports "dans un endroit privé" (c'est tellement secret qu'on croirait suivre les préparatifs de l'attaque de la villa de Ben Laden).On le soupçonne de racisme parce qu'il ne s'est pas opposé formellement et fermement à l'idée de quotas dans les écoles de foot. Pourtant, si mes souvenirs sont bons, les quotas, ce n'est pas nouveau. Il y a déjà des quotas de femmes au gouvernement, des quotas de jeunes de cités dans les grandes écoles, des quotas d'handicapés dans les entreprises, des quotas de pauvres dans les villes de riches, etc., etc. Dans le foot apparemment c'est plus compliqué. Depuis une semaine on nous parle tellement de quotas qu'on en oublirait le reste du monde. Et à force de nous rabâcher en boucle que Blanc veut moins de noirs chez les bleus, on va finir par voir rouge !
Billet d'humeur