La polémique autour des voyages en Tunisie de Michèle Alliot-Marie, ministre des Affaires étrangères, et en Egypte de François Fillon, Premier ministre, fait couler beaucoup d'encre.
Dans les médias on ne parle que de ça, occultant les événements toujours d'actualité de Tunis et du Caire. On pensait qu'en matière de grand-n'importe-quoi on avait tout vu. Eh bien non, une nouvelle étape a été franchie par le président de la République lui-même. Celui-ci a déclaré mercredi matin en conseil des ministres que, "pour leurs vacances, désormais, les membres du gouvernement devront privilégier la France". Nicolas Sarkozy devrait pourtant savoir que ce n'est pas la destination qui pose problème, mais la façon de voyager de ces deux représentants de l'Etat. Ce qu'on leur reproche, c'est d'avoir profité grâce à leurs fonctions, de largesses exceptionnelles durant leurs vacances. Si, comme tout le monde, Michèle Alliot-Marie et François Fillon étaient allés au Club Jumbo d'Hammamet ou au Club Marmara d'Hurghada, on n'en aurait pas fait tout un fromage.
Billet d'humeur