Six fonctionnaires tanzaniens ont passé quelques heures en cellule pour être arrivés en retard à une réunion, a rapporté vendredi la presse locale.
"Les fonctionnaires ont passé six heures en détention, sur ordre du préfet de district", après être arrivés avec trois heures de retard à une réunion qu'il avait convoquée à 8h00 raconte le journal Uhuru dans un éditorial. La mesure a du faire son effet puisque les intéressés "se sont présentés avec deux heures d'avance le lendemain". En France, ça n'arriverait pas. On préfère respecter le rythme de travail de chacun. Gage du bien vivre ensemble. Comme le prouve cette photo prise sur la porte d'un bureau de la sécurité sociale à Aurillac le lundi 16 novembre après les attentats de Paris et qui a déjà largement circulé sur internet. On pouvait y lire : "Suite aux événements tragiques de ce week-end, nos accueils fermeront aujourd'hui de 11h45 à 13h15 afin de procéder à une minute de silence. Merci pour votre compréhension".
Billet d'humeur