Un rapport d'une mission parlementaire sur "l'accessibilité des jeunes aux séjours collectifs et de loisirs" propose 21 pistes pour "réinventer les colos" menacées par une baisse constante de leur fréquentation.
Selon ce rapport les "colos" sont devenues trop chères pour les classes moyennes. Du coup, le rapporteur socialiste de cette mission a prôné la création d'un fonds national financé par une taxe sur l'hôtellerie de luxe. Encore une drôle d'idée ça. Aujourd'hui, toutes les contraintes imposées aux organisateurs de colos par notre société craintive et procédurière, ont rendu ce type de vacances très onéreux. Tout d'abord le site doit être un bel endroit. Les accompagnateurs doivent être bardés de diplômes (ils doivent être à la fois médecin, directeur commercial, acheteur, animateur et DRH). L'eau de la piscine doit avoir le juste PH et une agréable température (on ne peut même plus se baigner dans une rivière !). La restauration doit être de qualité, complète et variée. Enfin, l'hébergement doit répondre à des normes de sécurité et de confort digne d'un hôtel de grand standing. On comprendra aisément pourquoi les classes moyennes en sont exclues. Et, tout à fait entre nous, une taxe sur les hôtels de luxe pour payer les colos destinées aux riches, ça n'a aucun sens…
Billet d'humeur