Après avoir été directeur de Greenpeace France, Pascal Husting est devenu en 2011 le numéro deux de cette association écologiste dont le siège se trouve à Amsterdam.
Mais il ne déménage pas, pour des raisons familiales.Le train ou la voiture représentant selon lui une énorme perte de temps pour couvrir les 400 kilomètres, il opte pour l'avion, d'abord à raison d'un aller-retour par semaine, ensuite à deux aller-retour par mois. "Cela a été un compromis difficile pour Pascal, il avait une famille et sa femme était enceinte", a tenté de plaider Mike Townsley, porte-parole de Greenpeace. Dans un quotidien néerlandais, Pascal Husting se justifie : "j'avais déjà déménagé deux fois en deux ans et mes enfants auraient été confrontés à une nouvelle langue". Certes, dommage que dans le même temps l'association écologiste clame haut et fort que la réduction des émissions de CO2 doit passer par une baisse des voyages en avion. Dans un autre registre, cette histoire me rappelle les déclarations il y a un an de Jean-Luc Mélenchon, grand pourfendeur de riches, de l'argent et des affaires. Il avait confié lors d'une visite au salon du Bourget : "je voyage en classe affaires", car "j'ai passé l'âge d'aller me faire briser le dos à la classe économique". La bonne nouvelle, c'est que le transport aérien a encore de beaux jours devant lui.
Billet d'humeur