Vous n'allez pas me croire, mais aujourd'hui jeudi, c'est la Journée sans sel ajouté organisée par le syndicat national de la restauration collective.
C'est rassurant de savoir qu'on s'occupe de nous. En effet, de janvier à décembre, notre quotidien est cadencé par des journées destinées à nous sensibiliser à un tas de trucs et aux autres. Il y a déjà (pêle-mêle) la journée de... la paix, du braille, de la Corse, du migrant, de l'holocauste, des lépreux, des zones humides, du patrimoine canadien, du scoutisme, des maladies rares, de la femme, de la solidarité avec les prisonniers en Tunisie, de la lutte contre le cancer, de la francophonie, des forêts, de la courtoisie au volant, du fromage, des roms, du paludisme, de la danse, du rire, de l'asthme, de la Croix Rouge, de l'infirmière, des familles, du pied, de la sclérose en plaque, du tourisme responsable, du tricot, du don du sang, de l'enfant africain, de la jeunesse, des gauchers, du souvenir de la traite négrière et de son abolition, de la lutte contre le terrorisme, de la prostate, du transport public, de la paix, de la surdité, des personnes âgées, des animaux, du handicap, de la canne blanche, du refus de la misère, de la ménopause, des pâtes, du psoriasis, de l'écrivain africain, du diabète, des pêcheurs, de la télévision, de la trisomie 21, de la solidarité avec le peuple palestinien, des personnes handicapées, et j'en passe... Beaucoup. Je lancerai bien à mon tour une journée. Mais le problème c'est qu'il n'y a plus beaucoup de place sur le calendrier. Ah si. Demain, vendredi 17 septembre c'est libre. On pourrait lancer la Journée du Quotidien du Tourisme.
Billet d'humeur