C'est étourdissant le nombre de livres qui sortent chaque semaine des imprimeries.
On y trouve de tout, des chefs d'œuvre les plus aboutis dont on parlera peut-être encore dans 100 ans, aux ouvrages les plus futiles dont on ne parlera certainement plus dans un an.Dans cette dernière catégorie, quelques livres m'ont cueilli. Comme "Objectif zéro sale con" de Robert Sutton qui est le "petit guide de survie face aux connards, tyrans, despotes, enflures, harceleurs, trous du cul et autres personnes nuisibles qui sévissent au travail" ou "J'ai épousé un con" d'Agnès Bouquet, qui est "l'histoire de presque toutes les femmes". D'autres ouvrages me laissent davantage songeur quant à leur apport à la littérature. Il s'agit de "L'histoire du pet de l'antiquité à nos jours" ou "Comment chier quand on est amoureux". Ces livres trônent naturellement dans les rayonnages des librairies les plus prestigieuses, parfois aux côtés des oeuvres de Victor Hugo, de Balzac, de Céline ou même de "Zadig et Voltaire", le livre de chevet de notre ministre du Tourisme. Mais ça, c'est une autre histoire.Billet d'humeur