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I-Tourisme

Le Carnaval de Nice sous haute protection numérique

Le maire de la ville, Christian Estrosi, a annoncé qu'une expérimentation de reconnaissance faciale serait mise en place aujourd'hui et demain à l'occasion de la 135e édition des festivités. 

 
Après le Carnaval de Rio de Janeiro tout récemment, le Carnaval de Nice aura lui aussi droit à son dispositif de sécurité 2.0. En effet, la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) a autorisé le 15 février la ville à expérimenter la reconnaissance faciale à l’occasion du Carnaval. Depuis 2016, le maire Christian Estrosi, étiqueté LR, réclame l’installation de cette technologie à Nice et une modification de la législation en la matière. C’est lors d’une conférence de presse lundi 18 février que l’élu a annoncé la nouvelle, soulignant qu'il s'agissait d'une "première en France" sur la voie publique. Les festivités ont commencé le 16 février et s’étalent sur quinze jours. Le système reposant sur l’intelligence artificielle, sera effectif le mardi 19 février et le mercredi 20 février. Encadré par la CNIL, ce test sera proposé à un millier de volontaires présents lors du Carnaval. C’est l’entreprise monégasque Confidentia, spécialisée dans la cybersécurité, qui pilote la technologie basée sur le logiciel "Any Vision". Il s’intègre aux caméras et les équipe de capteurs capables de discerner les visages, les corps et les objets. Ce dispositif  permet “de reconnaître quelqu'un même si la photo a trente ans ou encore de reconnaître une personne passant de profil près d'une caméra, même si la photo fournie est de face”, a déclaré Jean-Philippe Claret, président de Confidentia à l’AFP.
 

Nice dispose déjà de 2350 caméras

 
Cet outil doit servir dans deux cas de figures : si un enfant ou une personne âgée vulnérable se perdent dans la foule ou si une personne dite "d'intérêt", c'est-à-dire recherchée est entrée dans l'enceinte du Carnaval. Christian Estrosi a d'ailleurs rappelé son attachement à “utiliser toutes les innovations possibles au service de notre sécurité”. C’est lui-même qui, lors de l’Euro 2016, quelques semaines avant l'attentat de Nice sur la promenade de Anglais, avait demandé sans succès au gouvernement d’autoriser cette technique à l'entrée de la fan zone installée dans sa ville. Le maire peut aussi compter sur la présence de 2350 caméras au sein de la métropole, soit 145 par habitants.
 

Une décision controversée

 
Cette décision du CNIL ne fait pas pourtant pas l’unanimité. Si quelques Niçois interrogés par France Télévisions l’ont approuvé, l’opposition municipale n’est pas du même avis. "On commence sur une expérimentation et on ne sait pas où ça va s’arrêter demain", a déclaré Patrick Allemand, conseiller municipal de l’opposition. En fin d’année 2018, la région PACA avait d’ailleurs annoncé une phase de test similaire prévue pour le printemps dans deux établissements scolaires.

Auteur

  • Clotilde Costil
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