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I-Tourisme

Tendance Accessibilité: le "Waze'' du vélo

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En ville, on aspire aujourd’hui à “mieux” : mieux y vivre, mieux y consommer et mieux y circuler… Cependant, l’ère du tout-automobile est révolue. Repenser la fluidité au coeur de la ville, c’est se tourner vers une meilleure accessibilité, partagée, et cela jusqu’au dernier kilomètre.

Par Silvi De Almeida. Responsable communication Géovélo

Suite: cahier Tendance du Welcome City Lab

Les études s’accordent sur le fait que le moyen le plus rapide pour se déplacer entre 1 et 3 kilomètres est le vélo. Pourtant, 70 % des trajets inférieurs à 5 kilomètres pour se rendre au travail se font encore en voiture, selon l’INSEE. Cependant les salariés sont en demande croissante de modes de déplacements alternatifs qui accroissent le bien-être ainsi que la productivité, et diminuent les dépenses.
Une part croissante de la population fait la navette entre sa résidence et son lieu de travail, sans compter que les distances s’allongent. On dénombrait, en 2012, 17 millions de navetteurs sur 26 millions d’actifs. Un enjeu majeur de l’habitat dans vingt ans est donc le transport, sa durée, son accessibilité, les dessertes, etc.”, peut-on lire dans un récent rapport de Terra Nova et de la Banque des Territoires. Le document met en avant des éléments chiffrés concernant le temps consacré aux déplacements pour aller travailler qui est en progression selon un extrait d’études de la Dares et de l’Insee :
  • 40 minutes en 1998
  • 50 minutes en 2010
  • 60 minutes en 2018 (ce qui correspond à la moyenne de nos voisins européens).

D’autres données, tirées d’une autre étude de la Dares (2), comparent les temps de transport en fonction de la taille de la collectivité d’habitation de l’habitant :
  • habitants des petits pôles urbains et des communes isolées : 35 minutes et 37 minutes,
  • habitants des grands pôles urbains : 43 minutes,
  • habitants des couronnes des grands pôles : 57 minutes,
  • habitants de l’unité urbaine de Paris : 68 minutes.

Plus de fluidité, c’est repenser et diversifier les modes d’accès dans les territoires urbains et péri-urbains. En imaginant une diversité des modes de transports, tout en redonnant une place centrale aux modes actifs, on conçoit le visage de la ville de demain.

LES INFRASTRUCTURES: UN IMPONDÉRABLE

 Chaque année, nous constatons chez Géovélo, que plus une ville développe ses aménagements cyclables, plus le nombre d’usagers à vélo augmente. “A l’échelle de proximité, il est intéressant de donner un avantage aux cyclistes et aux piétons en termes de temps de parcours et de qualité d’itinéraires : un accès rapide et lisible pour se rendre au centre depuis un nouveau quartier aura un impact positif sur la sécurité des déplacements, l’accessibilité aux activités quotidiennes et plus globalement sur l’amélioration du cadre de vie des habitants ”. Développer les modes actifs sur les territoires (Source : ADEME Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie)
D’ailleurs, les usagers à vélo du quotidien ne distinguent plus les aménagements cyclables touristiques, des aménagements classiques (Loire à vélo). Ils y circulent et s’assurent des déplacements sur un territoire en toute sécurité. Nous accompagnons dans cet objectif 16 grandes métropoles : Paris, Nantes, Tours, Toulouse, Avignon, Rouen, Rennes… Leur objectif : mieux comprendre les mouvements, pour une meilleure organisation des aménagements. Le but : décongestionner les centres en offrant une autre alternative de déplacement.

INTERMODALITÉ : LE FUTUR

L’indépendance dans la mobilité c’est aussi faire usage de plusieurs modes de transports au cours d’un même trajet. Il existe des alternatives efficaces à certains déplacements en automobile. Nous constatons régulièrement que le calculateur d’itinéraire Geovelo est utilisé sur deux villes différentes, dans la même journée. Le rail joue un rôle de taille dans ce cas de figure. Vélos libre service, personnels, pliants ou trottinettes s’articulent avec l’offre territoriale de la SNCF. D’ailleurs, on assiste au développement de nombreux espaces intermodaux dans les gares : parkings vélos, abris surveillés et implantation de services de mobilité.

PLUS DE SERVICES, POUR TOUS

Et quand tout est mis en place pour mieux circuler, reste la liberté de choisir son mode de transport. Des villes comme Nantes ont, par exemple, développé parallèlement à l’offre libre-service, un service vélo varié : location courte ou longue durée, vélos personnels, électriques, cargos… L’offre en free floating a quant à elle vu émerger de nouveaux usagers. Selon le bureau d’étude 6T Recherche, à Paris, deux tiers des personnes n’avaient jamais utilisé de vélo. Le sujet suscite beaucoup de polémiques et une demande de régulation est en cours de réflexion. Mais le fait est que, des femmes et des hommes ont trouvé un mode de déplacement qui leur convient. Surtout dans le cas des trottinettes, que l’on peut emporter à bord d’autres moyens de transports.
En organisant mieux les modes de transport et en offrant une place nouvelle aux modes actifs, les villes avancent vers un apaisement des zones urbanisées : des villes plus accessibles et surtout, moins bruyantes et moins polluées.
transport

Auteur

  • Rémi Bain-Thouverez
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