1 000 congressistes s'envolent pour Pékin

"Nous avons dû refuser du monde", précise César Balderacchi, qui participera sans doute à son dernier congrès en tant que président du syndicat. Les enjeux sont multiples. Déjà, on le sait, la profession travaille en ce moment à une évolution de sa représentation. Une séance "institutionnelle" aura lieu pour tenter de comprendre si la création de plusieurs syndicats professionnels couverts par une fédération est une "évolution plausible". Ensuite, le contexte difficile (catastrophe naturelle, guerre en Irak, maladie, terrorisme, suppression des commissions, montée en puissance d'Internet et des low cost…) devrait presque naturellement élever les débats et faire du "46e congrès du Snav un congrès de référence comme il en existe au sein des partis politiques ou dans certains univers professionnels ou institutionnels". Réceptifs, distributeurs et producteurs auront le temps nécessaire pour évoquer leur problématique, avec, à chaque fois, l'éclairage d'un grand témoin comme Denis Olivennes (président de la Fnac) ou encore Pierre-Antoine Gally (président du directoire du Moulin Rouge). Les congressistes devront avoir le sentiment de repartir de Pékin "plus intelligents" ou, du moins, "avec l'esprit un peu plus clair". Enfin, le choix de la Chine peut offrir à ce congrès de fortes retombées médiatiques. 2005 est l'année de la France en Chine. Ce n'est pas un hasard si Gilles de Robien, ministre des Transports, participe au congrès. Pékin accueillera les jeux Olympiques en 2008 et, rappelons-le, les premiers touristes chinois ont débarqué en France en septembre dernier. La séance autour du réceptif portera sans surprise sur "les mutations prévisibles des métiers d'accueil et les enjeux face au marché chinois". Thierry Baudier, directeur général de Maison de la France, interviendra pour délimiter les contours du débat.