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Institutions

A Pékin, le Snav muscle son discours

César Balderacchi a poussé Gilles de Robien à répondre à des questions.
Le ministre promet d’aider à régler les distorsions de TVA avec Air France.
Une campagne de communication afin de valoriser le métier d’agent de voyages.
César Balderacchi, président du syndicat, n’a pas raté l’occasion de profiter de la présence de Gilles de Robien, ministre des Transports et du Tourisme, pour lui faire part de toutes les revendications d’une profession lors de la cérémonie d’ouverture du 46e congrès du Snav qui s’est tenue mercredi soir dernier au Palais du Peuple à Pékin.
Dans un discours improvisé, Gilles de Robien, poussé à la réplique par César Balderacchi, a apporté quelques éléments de réponse sans toutefois trop s’engager. “Nous devons nous attaquer à cadrer le paracommercialisme”, a-t-il reconnu. César Balderacchi demandait en effet une nouvelle fois “pourquoi ceux qui font notre métier, et ont donc les mêmes droits que nous, n’ont pas aussi les mêmes devoirs, les mêmes obligations et les mêmes contraintes”. Concernant les distorsions de TVA (5,5 % pour Air France et 19,6 % pour les agences), le ministre a indiqué : “Je ne peux être que votre interprète auprès de Bercy, mais il faudra bien nous résoudre à réparer cette discrimination.” Pas un mot, en revanche, à propos de la loi sur l’économie numérique qui, selon le président du Snav, “rend l’agent de voyages totalement responsable de ses ventes sur Internet même en cas de vente de vols secs”. Gilles de Robien s’est montré évasif sur l’article 23 de la loi du 13 juillet 1992 alors que César Balderacchi soulignait, une fois encore, que “les agents de voyages ne peuvent accepter une responsabilité supérieure à celle des transporteurs”. A ce propos, toutefois, Gilles de Robien a bien précisé qu’un organisme de certification serait sélectionné dans les prochains mois pour labelliser les compagnies aériennes. "Il donnera aux transporteurs un feu vert, ou un feu rouge.” Aux TO ensuite d’utiliser ce label de qualité dans leurs brochures. Concernant la loi de 1992 et la responsabilité civile professionnelle, il s’est déclaré contre le déplafonnement des garanties. “Il faut un plafond pour attirer des assureurs, mais il ne faut pas non plus que celui-ci soit trop bas sinon, il serait difficile de parler de garantie.” Enfin, Gilles de Robien a aussi souligné que son ministère allait débloquer des fonds pour lancer une campagne de communication qui aura pour but de valoriser le métier d’agent de voyages.

Auteur

  • La Rédaction
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