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Agent de voyages, un métier de fous... rires !

Dans un sondage mené il y a peu par T&H Associés, 83 % des agents de voyages interrogés affirmaient être toujours passionnés par leur métier et ne voulaient surtout pas en changer.
Comme de toute évidence ce n'est pas le passage à la commission zéro qui a motivé leurs réponses, je me suis demandée ce qui pouvait bien encore les faire courir. Et j'ai trouvé. C'est tout simplement les crises de rires provoquées par certains clients. Vous savez ceux qui – bien souvent malgré eux – ont le pouvoir de transformer une journée ordinaire d'agent de voyages en pièce de théâtre à succès. Vous ne voyez pas de quoi je parle ? Lisez plutôt ce qui suit. Vous vous reconnaîtrez peut-être car tout est vrai.
Le 35 ou le 36…
C'est l'histoire d'un homme originaire du Maghreb, la soixantaine fringante qui pousse la porte d'une agence de voyages qu'on lui aurait conseillée. Celui-ci désire organiser son prochain déplacement pour le "bled". Visiblement gêné, il se dirige timidement vers le comptoir réservé à la billetterie. Il attend son tour et, dans un français hésitant, finit par demander un billet d'avion pour l'Algérie.
- "Oui, pour quelle ville, monsieur ?", demande l'agent de comptoir.
- "Eh ben, Constantine !", répond le monsieur comme s'il n'y avait pas d'autre ville algérienne.
- "Et vous voulez partir quand ?"
- "Ti rigard pour la fin di mois."
- "Plutôt le 25, le 28, le 30 ?"
- "Comme ti veux. Rigard pour le 30, le 35 ouala le 36 !!!!"
L'île Lesquin …
Même le plus performant des agents de voyages a été un jour débutant. C'est le cas de notre témoin qui se souvient avec humour de ses débuts au comptoir face à l'un de ses tout premiers clients.
- "Bonjour, je voudrais un billet d'avion pour Lesquin."
- "Et, c'est où?", rétorque l'agent qui n'a vraisemblablement jamais entendu parler de cette destination.
- "Ben, Lille !!", répond le client tout aussi surpris.
- "Oui, mais quelle île ?"
-"Ben, Lille Lesquin..!!"
Apparemment, cette précision n'aida pas beaucoup notre vendeur qui, plutôt que de passer pour un nul, préféra chercher discrètement dans son atlas ce mystérieux atoll. L'histoire ne dit pas sous quel tropique il l'a trouvé.
Rayons cosmiques…
Madame X est une riche Monégasque qui avait pour habitude de rejoindre New York en Concorde avec British Airways près de 15 fois par an. Jusqu'ici rien d'extraordianire. Mais voilà qu'un beau matin, elle a poussé la porte de son agence de voyages et exigé de changer de compagnie.
- "Pierre, soyez chou. Dorénavant veuillez réserver tous mes billets sur le Concorde d'Air France."
- "Un problème avec la compagnie ?", s'inquiète Pierre.
- "Oui, trop de rayons cosmiques."
-"Trop de rayons quoi ?"
- "Enfin Pierre, vous n'êtes pas au courant ? c'est scientifiquement prouvé, les rayons cosmiques accélèrent le processus de vieillissement surtout le soir, et comme BA part en fin de journée, je vais désormais opter pour le vol du matin d'Air France. D'ailleurs, il suffit de regarder les pilotes britanniques pour en avoir la preuve, ils sont beaucoup plus ridés que les français."
- "Mais bien sûr…"
Qui va là ?
Après une année de travail surchargée, M et Mme P., commerçants, décident de se payer une semaine de vacances bien méritée et optent – on se demande pourquoi – pour la Tunisie. De retour de ce qui aurait dû être une évasion dépaysante et enrichissante, le couple vient raconter son séjour à l'agent de voyages chargé de leur dossier.
- "Quel beau pays. Et quel hôtel formidable que celui que vous nous avez conseillé. Vous auriez tout de même dû nous préciser qu'il y avait autant d'Arabes."
- "Comment ? J'ai oublié de vous signaler ce détail…", ironise le pauvre vendeur avant que les clients n'enchaînent :
- "Parce que bon, qu'ils soient majoritaires à l'extérieur de l'hôtel nous nous y étions préparés, mais à l'intérieur de l'établissement, nous pensions sérieusement nous retrouver entre Français. Du coup, de les voir circuler comme ça librement dans l'hôtel, ne nous a pas rassurés. D'ailleurs, c'est pas bien compliqué, nous avons décidé de dormir à tour de rôle la nuit pour éviter de nous faire voler… Comme ça, le problème était réglé."
Ah, le voyage symbole d'ouverture sur le monde…
Alléluia
C'est l'histoire d'une vieille dame qui débarque à Orly et attend avec impatience ses bagages. Le tapis 1 se vide, le 2 et le 3 suivent et toujours rien. Après une bonne demi-heure d'attente, la mamie s'inquiète et se rend au service litiges bagages de la compagnie. Il faut dire qu'elle attend sa valise mais aussi le panier où son chat repose. Le temps de remplir le formulaire avec une hôtesse au sol et voilà qu'il finit par glisser lentement sur le tapis jusqu'à elle. De joie sans doute, le chat miaule. Plus qu'intriguée, la dame inspecte la cage et retrouve son chat adoré en pleine forme. Qu'y a-t-il de drôle à cela, pensez-vous ? Rien, si ce n'est qu'au départ de province le chat était mort et que sa maîtresse venait l'enterrer à Paris. Alors, miracle ou ingéniosité des bagagistes qui ont dû retourner l'aéroport pour remplacer la dépouille du matou pensant qu'il avait péri durant le vol ? L'histoire ne le dit pas. La seule certitude c'est qu'apparemment des chats noirs tachetés de blanc traînent souvent dans les parages de l'aéroport.
Enfin, juste pour la route, je ne résiste pas à l'envie de vous glisser quelques incontournables :
Dernièrement, un client a demandé à son agent de voyages s'il avait la brochure New Look… il devait sûrement penser à Look Voyages. Dans le même genre, j'apprends que le catalogue Exotismes aurait tendance à disparaître assez vite des étagères, certains clients confondant Exotismes avec Erotismes… ben voyons !
Un autre a voulu savoir où se trouvait la ville de Thèmes en lisant sur une affiche en vitrine que Disneyland Paris ouvrait son deuxième parc à thèmes !!
Encore mieux. Une cliente demande à son agent de voyages de lui trouver une destination dépaysante au cœur de l'Afrique profonde. "Que diriez-vous du Zimbabwe ?", suggéra l'agent. "Non, pas les îles Baboué, je ne veux pas d'un séjour balnéaire…", a répondu la charmante dame, souffrant peut-être d'un léger problème auditif.
Et je ne vous parle pas de ce client monégasque d'origine américaine qui souhaitait réserver toute la classe First pour lui et… ses chiens (!) qu'il voulaient laisser en liberté dans la cabine. Apparemment l'argent n'était pas un problème. Pensez-vous qu'une compagnie a accepté sa requête ?
Pour le savoir, rendez-vous dans un prochain numéro.

Auteur

  • La Rédaction
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