L’Umih, au niveau national, comme au niveau de ses fédérations départementales, s’alarme "des conséquences graves, économiques et sociales, des mouvements de blocage que connait la France depuis plusieurs semaines".
Les hôteliers subissent de plein fouet les mouvements sociaux : "dans les départements, les blocages, les grèves mettent nos adhérents dans une situation périlleuse, confrontés à des problèmes d’approvisionnement et d’annulations importantes de réservations pour le week-end à venir". Par ailleurs, "les blocages, les violences dans les manifestations reprises en boucle par les chaînes d’information en France et à l’étranger véhiculent des images aux conséquences néfastes pour la destination France, déjà très affectée par les événements tragiques du 13 novembre dernier". L'Umih insiste : "Alors que la France accueille dans 15 jours l’Euro 2016, un événement international, important en termes de retombées économiques et attendu par les professionnels du tourisme pour revaloriser son image, il est urgent de cesser de surréagir à chaque évènement et d’en peser les conséquences dramatiques sur les acteurs économiques. La France a des atouts extraordinaires mais nos visiteurs français et internationaux aujourd’hui risquent de ne retenir qu’une seule chose :"grève, violence et insécurité", déplore Roland Heguy, président confédéral de l’Umih.Institutions