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Institutions

Commission : Lufthansa et British passent à 1 %

Le taux de rémunération sera effectif le 1er mai 2005.
Le paiement se fera mensuellement à travers le BSP.
Les 2 compagnies appliqueront des frais sur leurs ventes.
Après Iberia, c'est maintenant au tour de British Airways et de Lufthansa d'annoncer la couleur en matière de rémunération des agences.
A la différence de la compagnie espagnole, qui a choisi de payer une compensation trimestrielle équivalente à une commission de 1 %, les transporteurs allemands et britanniques ont préféré une autre voie : continuer à payer aux agences une commission, mais de…1 % à compter du 1er mai 2005. Comme l'explique Axel Hilgers, directeur général France de Lufthansa, "en fait nous passons à la commission zéro, mais nous continuons à verser une rémunération compensatoire aux agences pour maintenir le statut de mandataire". Idem pour Patrick Malval, directeur commercial France de British Airways, qui précise : "Nous avons bien entendu le message des agences qui ont exprimé le désir de rester mandataires." Pourquoi un paiement mensuel, à travers le BSP (dans les 2 cas, la rémunération à 1 % se fera exactement sur les mêmes bases que l'actuelle rémunération à 7 %) ? Parce que, à en croire les deux responsables, c'est "plus simple pour le transporteur", qui laisse le BSP gérer. Et pour les agences, non seulement "ça limite le risque d'erreur", mais "ça donne plus de facilité de trésorerie qu'un paiement trimestriel". A l'argument qui dit que de nombreuses agences jugeant les montants touchés ridiculement bas s'éléveraient contre une commission de 1 %, Patrick Malval répond que "British Airways est une compagnie tournée vers le voyage d'affaires et le long-courrier, le système a donc du sens, cela aurait été plus ennuyeux si nous avions été une compagnie pratiquant des tarifs très bas". Il ajoute : "Notre système permet aux agences de toucher une commission sur les billets émis et pas seulement sur les billets volés, ce qui peut être un avantage quand on voit la progression du nombre de billets émis et non volés depuis que les tarifs moyen-courriers ont baissé." Les deux transporteurs indiquent être en train de réfléchir à la grille de frais qu'ils mettront en place sur leurs ventes directes, qui seront "probablement alignés sur ceux d'Air France" dans le cas de Lufthansa et "compteront moins de cases" dans celui de BA, qui promet "des niveaux relativement élevés de manière à respecter la marge des agences".

Auteur

  • La Rédaction
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