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Institutions

Condamnations à mort en Indonésie : le Snav et le Seto écrivent au ministre du tourisme

A la suite de la condamnation à mort de Serge Atlaoui, qui a obtenu un sursis, et de neuf autres ressortissants étrangers par la justice indonésienne, qui devraient être exécutés dans les prochains jours, le Seto et le Snav, au nom de leurs membres, ont écrit au ministre du tourisme.
Ils lui font part de leur "vive inquiétude quant à l'incidence sur le marché touristique de l'application de la peine de mort en Indonésie".
 "En 2006, l’Indonésie avait adhéré au Pacte international relatif aux droits civils et politiques qui limite l'utilisation de la peine de mort en vue de son abolition", commencent les syndicats. "Ce texte s’inscrit dans la volonté de la communauté internationale de parvenir à l’abolition universelle de la peine de mort. Cette volonté a été réitérée le 19 décembre 2014 à l’Assemblée générale des Nations Unies où 117 Etats se sont prononcés en faveur d’un moratoire international sur les exécutions judiciaires". Les signataires du courrier, Jean-Pierre Mas (Snav) et René-Marc Chikli (Seto) ajoutent : "les professionnels français du tourisme sont très conscients du défi exceptionnel que représente le trafic de drogues pour le gouvernement indonésien. Mais les exécutions du 18 janvier dernier, après un moratoire de fait de quelques années, ont provoqué une très vive émotion dans les opinions publiques en France et en Europe, opinions opposées à la peine de mort". Dès lors, "le fait que le gouvernement indonésien ayant renoncé de fait à son rôle d’avant-garde au niveau régional pour la protection du droit à la vie, l'image de l’Indonésie s'en trouve très fortement dégradée". Ils insitent : "l'Indonésie était perçue jusqu’alors comme une démocratie très accueillante et très attractive, avec un potentiel touristique en plein essor et de réelles ambitions dans ce domaine. Nous sommes extrêmement préoccupés par le sort des personnes actuellement condamnées à mort et redoutons les fortes répercussions économiques que de nouvelles exécutions ne manqueront pas d'avoir sur le marché touristique pour la destination Indonésie". Ils sollicitent donc l'intervention du ministre du tourisme indonésien auprès du président de la République, Jokowi Widodo, pour qu’il renonce à signer les ordres d’exécutions et que l’Indonésie rejoigne ainsi les 143 pays ayant aboli la peine de mort ou appliquant un moratoire sur les exécutions.
Seto

Auteur

  • La Rédaction
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