En octobre dernier, au Sri Lanka, à l'occasion du congrès des Entreprises du voyage, Jean-Pierre Mas, président du syndicat professionnel, exprimait son adhésion au projet de Confédération des métiers du tourisme porté par René-Marc Chikli, le président du Seto.
A l’époque, cette vieille idée ramenée sur le devant de la scène par le Seto affichait les soutiens de l'APST, de l'Umih (hôteliers) et de la FNTV (autocaristes). Seule manquait à l'appel la Fédération nationale de l'aviation marchande (Fnam). Ce n'était qu'une question de temps. "Nous aurons très bientôt notre socle pour bâtir cette confédération, vraisemblablement en 2017" nous expliquait René-Marc Chikli. Las, il est aujourd’hui loin d’être certain que le serpent de mer réussisse à prendre son envol. Dans un entretien à paraitre dans l’édition magazine du Quotidien du Tourisme datée du jeudi 9 février, Alain Battisti, président de le Fnam, semble doucher ces espérances. A la question : « la Confédération des métiers du tourisme, vous y allez ou pas ? », il répond en effet : « Nous sommes nous-même une fédération, ce qui signifie que toutes nos composantes doivent être consultées et l’unanimité n’est pas acquise. Le projet est positif mais pas assez défini quant aux objectifs poursuivis et aux moyens consentis ». Bref pour convaincre l’industrie du transport aérien français d’embarquer à bord de ce projet, il va falloir les convaincre qu’il ne s’agit pas d’un énième « machin ». Au sens gaullien du terme. Ou le faire sans elle, ce qui reste bien sûr une possibilité.