54 membres du conseil vont choisir entre Dominique Vaucy et Georges Colson.Les présidents des chambres régionales réunis mardi pour élire leur président.2 "producteurs" sont en lice, le vice-président devrait être un "distributeur".Dominque Vaucy ou Georges Colson ? Les 54 membres du conseil national vont voter demain, mercredi 20 avril, pour désigner le successeur de César Balderacchi.
La règle est la suivante : pour être élu au premier tour, il faut obtenir deux tiers des voix, soit 36 bulletins en sa faveur. Au deuxième tour, la majorité est nécessaire. Comme il n'y a que deux candidats, les jeux s'arrêteront et il ne sera pas alors nécessaire de recourir à un troisième tour, avec comme règle, la majorité relative. Ensuite, le nouveau président propose un vice-président. D'autres candidats peuvent se proposer et un nouveau vote peut alors avoir lieu. Ce vice-président ne peut pas faire partie du même conseil professionnel que le président. Si la coutume est respectée, il y a de fortes chances que le vice-président soit issu de la famille des distributeurs. On ne sait pas toujours qu'il existe un autre vice-président. C'est pourtant statutaire : il s'agit du président des chambres syndicales régionales (Clair), qui sera élu mardi par tous les présidents de région. Francis Legros (Champagne-Ardenne) occupe ce poste depuis trois ans. Vendredi, il hésitait encore à se présenter malgré le soutien de ses pairs. "Présider un club de présidents est assez exposé. Et je dois aussi m'occuper de mes entreprises." Il serait pourtant sans doute l'homme idéal, compte tenu de son expérience, pour aider le nouveau président à mener la réforme du syndicat qui doit aboutir en septembre prochain. On sait combien les régions sont concernées par cette réforme. Un nouveau président qui devra poursuivre l'œuvre de César Balderacchi : faire du syndicat un partenaire reconnu et incontournable des pouvoirs publics. Car, en plus de mener à bien la réforme du Snav, les dossiers risquent de s'empiler sur le bureau du président : la réforme de loi du 13 juillet 1992, encore et toujours, et ce fameux article 23 qui rend les agences de voyages "responsables de plein droit", la lutte contre le para-commercialisme ou encore le dossier toujours sensible de la TVA…
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