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Institutions

Des vacances cauchemardesques pour un problème de carte d'identité

C'est le journal "La Dépêche" qui nous rapporte cette information.
Deux amies de 82 et 69 ans originaires de Toulouse n'ont jamais pu profiter de leurs vacances à Antalya. Une fois arrivées sur place, les douaniers turcs leur ont fait comprendre que leurs cartes d'identité n'étaient plus valides. Après un séjour de… cinq jours et quatre nuits à attendre dans une cellule de 9 m2, elles ont finalement été libérées et sont rentrées épuisées sur Toulouse le 28 mars dernier.C'est ce qu'on appelle des vacances catastrophes. Pourtant Marie-Sophie Thomas, 82 ans, et son amie avaient fait le nécessaire. A la mairie, "on nous a expliqué que malgré le dépassement de la date de validité, notre carte d'identité était encore utilisable pendant cinq ans en vertu d'un décret ministériel de décembre 2013 qui s'applique depuis janvier" explique l'octogénaire. Si c'est effectivement une réalité, les douaniers ont argué que la Turquie n'avait pas signé cette convention européenne. "On avait beau avoir des documents de notre agence de voyages, ils se montraient suspicieux" souligne Marie-Sophie Thomas.
La suite vire au cauchemar. "Ils nous ont conduites dans une petite cellule de 9 m2 qui n'avait pas même pas de fenêtre. Il y avait seulement quatre lits superposées" rapporte à La Dépêche la vieille dame. Ni l'intervention du correspondant de l'agence de voyages, ni même l'ambassade n'ont pu leur venir en aide. Conséquence : les deux amies sont restées dans leur cellule cinq jours et quatre nuits jusqu'à ce qu'un avion pour la France puisse les prendre en charge. "Comme la lumière devait être allumée jour et nuit, on avait du mal à dormir. J'en ai eu des migraines. Pour manger, on nous servait des plateaux repas de compagnies aériennes (…). Nous n'avions même pas le droit de sortir dans le couloir pour nous dégourdir les jambes ! La seule fois où j'ai pu quitter ce véritable placard, c'est pour aller, encadrée par des policiers, tirer de l'argent au distributeur afin de payer nos deux billets d'avion pour le retour à Blagnac" raconte Marie-Sophie Thomas.
Si elle a écrit à son agence de voyages pour bénéficier d'un geste commercial, Marie-Sophie Thomas s'est promis de retourner en Turquie. Mais cette fois, elle prendra son passeport.
Il est vrai qu'en période de vacances de Pâques, le Snav a alerté le quai d’Orsay et le ministère de l’intérieur sur les témoignages qu’il a reçus, de plus en plus nombreux, de touristes français, dont la carte nationale d’identité est expirée mais a été automatiquement prolongée de cinq ans depuis le 1er janvier 2014. Bon nombre de ces touristes ont été refoulés au Maroc, en Tunisie ou en Turquie.

Auteur

  • David Savary
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