En 2010, les défaillances ont coûté 4,6 millions d'euros à l'APST

L'association a en effet géré 43 défaillances (les 75 autres défaillances ont été prises en charge par les autres garants) pour un coût de 4,6 millions d'euros, entraînant une insuffisance du budget garantie d'environ 1,7 million d'euros et un "trou d'1,3 million d'euros". Raoul Nabet, président de l'APST, précise que trois sinistres (Marsans, Exploraction et GM Evasions) ont coûté à eux seuls 3 millions d'euros. Depuis 5 ans, l'association aura fait partir plus de 26.000 clients, dont 4.068 en 2010. Les défaillants sont des distributeurs pour 44% d'entre eux, des producteurs en direct (pour 41%) et des tours-opérateurs (pour 15%). En terme de coûts, les distributeurs représentent 16% des défaillances, la production directe 39% et les TO 45%. Mais 2011 ne commence pas très bien non plus. La récente défaillance de Vision devrait coûter "plus d'un million d'euros", a indiqué Raoul Nabet à l'AFP. Pas d'inquiétude cependant puisque l'APST a les reins solides. L'association dispose en effet d'un fonds immédiatement disponible de 6 millions d'euros et de l'immeuble du siège valorisé à 10 millions d'euros. En 2010, l'APST a enregistré 396 adhésions, 104 démissions, 70 radiations et 28 refus d'adhésion, pour un total de 3268 membres.