Après un long silence, voilà que l'on reparle de la fédération du tourisme qui doit rassembler tous les acteurs du tourisme (Ceto, Fnam, Umih, Udiv, Level.com,..).
Jusqu'ici, on ne connaissait pas la position du Snav. C'est chose faite, pour Georges Colson, président du syndicat, c'est non.A l'occasion de l'AG du Snav qui s'est tenue mercredi à Paris, Georges Colson a rappelé que son syndicat "n'a pas pour vocation à disparaître face à des velléité un peu trop utopiques". Le Snav doit veiller "à ne pas s'égarer dans une fédération où il serait complètement noyauté, pour ne pas dire menacé de disparition". Il considère que "tout ceux qui critiquent et qui veulent faire ce que fait le Snav font une erreur grossière". Pour lui, "vouloir mieux représenter la profession en se divisant est une première erreur, vouloir mieux représenter la profession devant les syndicats est une deuxième erreur". Georges Colson rappelle qu'il a pourtant fait ce qu'il fallait pour bien comprendre l'intérêt de cette fédération. Depuis Louxor, "j'ai entendu, j'ai vu, j'ai demandé et j'ai participé". Son point de vue est que "les gens de notre métier", ("ceux qui sont véritablement les opérateurs de voyages") doivent s'unir avant "de vouloir s'évader dans d'autres métiers". C'est la raison pour laquelle "il sera difficile d'arriver à s'unir pour des sujets qui se veulent transversaux et des métiers qui sont totalement différents". Dans le même temps, il salue le rapprochement "presque charnel" du Snav avec l'APST, et rappelle que "quoi qu'il arrive, les portes (du Snav) sont ouvertes à ceux qui l'ont quitté". Il ajoute qu'elles sont même "largement ouvertes à tous ceux qui veulent travailler".
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