Un indépendant, membre du Cediv.C'est la 2e fois qu'il se présente.Professionnel du tourisme depuis 25 ans, dont 14 à la tête de sa propre affaire (l'agence de voyages Atlantide à Villefranque, Pyrénées-Atlantiques), Franck Voragen, le candidat des indépendants au poste d'administrateur de l'APS, se définit lui-même comme "un artisan, qui construit et produit des voyages à la demande".
Il nuance : "Je livre ce qu'on me commande, je ne produis pas pour vendre, mon travail, c'est essentiellement de l'assemblage." Ce n'est pas la première fois que ce membre du Cediv brigue un poste d'administrateur de l'association. La dernière fois, indique-t-il, "je n'ai pas été élu, mais je suis arrivé le premier parmi les derniers, à savoir 6e". S'il récidive cette année, c'est, explique-t-il, "parce qu'il est trop important pour les indépendants d'être représenté à l'APS, car force est de constater que l'association n'a plus cette proximité avec le terrain que nous avons, nous les indépendants, parce que nous sommes en première ligne". Vu les "pointures" qui constituent le plateau de sortants – entre autres, Olivier Delaire et Philippe Demonchy –, le candidat des indépendants n'exclut pas "un nouvel échec". Si le risque existe bien, il n'en a cure. Pour lui, il est trop important "de poser les vrais problèmes et de tenter d'y apporter une réponse". Un exemple concret ? L'actuel système de garantie totale des fonds déposés, "qui encourage aujourd'hui les clients, notamment les groupes, à utiliser des entreprises moins chères que les prix du marché et qui ont de forte chance de déposer, puisqu'ils se disent que l'APS les fera de toute façon partir". Dans ce cas précis de prix sous-évalués, Franck Voragen et les indépendants proposent que ce soient l'acheteur qui paye la différence si jamais l'association doit honorer la prestation.
Institutions