Georges Colson (Snav) : "Luc Chatel, notre ministre, a pris le temps de m'écouter"

Georges Colson était accompagné de Thierry Debourg, vice président et de Frédéric Derai, secrétaire général. "Je n'étais pas sûr d'avoir autant d"écoute", se satisfait le président du Snav. "Nous devions nous voir une heure, nous nous sommes quittés au bout d'1h30". Il ajoute. "J'ai rencontré un homme extrêmement chaleureux, souriant, le visage ouvert". Georges Colson a remarqué que Luc Chatel "a pris des notes tout au long de l'entretien". Pas question toutefois de baisser la garde : "Je ne vais pas le lâcher". Parmi les sujets évoqués, "lutter avec efficacité contre le para-commercialisme, en agissant notamment, sur la fermeture immédiate des entités commerciales illégales tout en révisant le fonctionnement et la composition des CDAT". Georges Colson a insisté une nouvelle fois. "La responsabilité de l’agent de voyages est trop exclusive et il apparaît indispensable de revenir sur la transposition en droit français de la directive de 1990". Et de marteler. "Les conditions d’exercice de notre métier sont stricts et respectées par la profession. L’ordonnance du 24 février 2005 doit être suivie de décrets d’application pour lesquels le Snav a apporté toutes les réserves concernant notamment le régime de l’habilitation de façon à ne pas laisser le champ libre à une concurrence déloyale : les mêmes droits doivent impliquer les mêmes devoirs". Une autre rencontre devrait avoir lieu dès la rentrée prochaine.