Le flou juridique qui entoure la convention collective des guides accompagnateurs pourrait entraîner certaines agences à ne plus avoir recours à leurs services."L'insécurité juridique pourrait contraindre les employeurs à ne plus travailler avec des guides et généraliser les visites virtuelles avec l'aide d'audio guides".
Le Snav commente ainsi la décision du conseil des Prud'hommes qui a condamné Voyages Le Vacon à payer 20.000 euros à un guide accompagnateur pur ne pas avoir signer de contrat. Le Snav fait du lobbying pour pouvoir imposer les "contrats d'usage". Un CDD qui "peut être reconduit sans limitation". De plus, "l'indemnité de précarité n'est pas due, il n'y pas de délai de carence entre la signature de deux CDD de d'usage et il ne comporte pas nécessairement de termes précis". Des secteurs comme l'hôtellerie et la restauration, les centres de loisirs et de vacances, les spectacles peuvent utiliser ce contrat dans certains cas précis. Les agences de voyages ne font pas partie des vingt secteurs d'activité concernés. Deuxième piste pour le Snav : que "la convention collective des guides accompagnateurs et accompagnateurs au service des agences de voyages et de tourisme" puissent intégrer la possibilité d'avoir recours au CDD d'usage. Voyages Le Vacon ne fera pas appel de la décision du conseil des Prud'hommes.
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Guides accompagnateurs : une profession menacée !
