Une des huit administrateurs ayant agréé les nouveaux statuts du réseau Selectour, Janie Bousquet, PDG d’un réseau d’une dizaine d’agences dans la région niçoise, réfute les déclarations de Philippe Demonchy, président de Selectour, estimant avoir été mis hors d’un réseau qu’il a bâti et développé depuis 35 ans.
"En novembre 2004, Philippe Demonchy nous a convié en séminaire afin d’évoquer la nouvelle organisation du réseau Selectour. Selon les nouveaux statuts, le 1er avril sera désigné un président du conseil d’administration qui s’appuiera sur Martine Granier, directrice générale nommée le 1er janvier dernier. Elle a l’entière responsabilité financière et juridique du réseau ainsi que la signature. Il a toujours été prévu que Philippe Demonchy quitte la présidence le 31 mars. Quant aux deux filiales, les statuts sont sans équivoque. L'Alliance.T serait présidée par le président du conseil d’administration et le deuxième poste d’administrateur attribué au directeur général. Le poste de PDG de Selectour Finances revient au DG du réseau complété par un administrateur désigné par le conseil d’administration. C’est clair. Or Philippe Demonchy réclame aujourd’hui la coprésidence d’une des filiales (Alliance.T). On ne peut accepter de revenir sur les statuts. Nous lui avons proposé un poste d’administrateur et de chargé de mission qu’il refuse. Aujourd’hui, il en vient à exiger la convocation d’une assemblée générale extraordinaire pour demander aux membres du réseau de désavouer la décision du conseil d’administration élu. Tout cela paraît illogique. Philippe Demonchy semble viser aujourd’hui une stratégie personnelle afin de conserver un titre lui permettant de postuler à la présidence du Snav. Il semble plus actif pour conserver ce statut qu’il ne l’a été au cours des derniers mois pour nous aider sur le dossier du passage à la commission zéro." Janie Bousquet précise qu’elle ne sera pas candidate à la présidence de Selectour.
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