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Institutions

L'agent de voyages doit changer pour ne pas subir

César Balderacchi a expliqué qu'il était nécessaire que les agences évoluent.
Le président du Snav a rappelé son opposition à une baisse des commissions.
Une baisse aurait des conséquences "au-delà de la simple équation économique".
"Le monde changera sans nous, si nous ne changeons pas avec lui." Le message a le double mérite d'être à la fois limpide et lucide.
Dans son discours, prononcé hier (mercredi 21 janvier) à Mérida, en ouverture du 45e congrès du Snav, César Balderacchi, président du syndicat, a expliqué que les thèmes choisis pour les séances de travail allaient tous dans le même sens : "Evoluer et s'adapter à des clients qui changent, des fournisseurs qui changent, des techniques qui changent." Pour le président du Snav, c'est sans doute l'évolution de la rémunération des agences de voyages qui demeure, et pour cause, le plus important des sujets qui seront abordés dès aujourd'hui par les congressistes. Ainsi, a-t-il rappelé, "depuis que les commissions ont été supprimées aux États-Unis et dans certains pays d'Europe, jamais les compagnies aériennes - et les agences de voyages - ne se sont si mal portées". Ce à quoi il a ajouté que "la seule compagnie à avoir jusqu'à présent refusé d'instaurer ce modèle sur son marché national n'a jamais été aussi rentable". Cet avis est-il partagé par la direction d'Air France, puisqu'il s'agit bien d'elle ? C'est encore à voir. Si changement de rémunération il y a, César Balderacchi rappelle que les conséquences iraient "bien au-delà de la simple équation économique à résoudre" et soulèvent de nombreux points d'interrogation. Comme celui du statut de mandataire des compagnies ou celui de la pérennité du contrat Iata. Reste que si les agents de voyages devenaient "de simples commerçants", les cadres juridiques, fiscaux, financiers et commerciaux qui régissent les relations entre agents de voyages et compagnies aériennes devraient être revus. Sans oublier le client : l'agent de voyages va bien devoir se résoudre à évoluer dans sa relation à ce dernier. Surtout si c'est désormais lui qui est amené à le rémunérer entièrement.
Départs : l'Europe grande gagnante
Simm a réalisé pour le Snav une étude sur les Français qui voyagent à l'étranger. Quelques chiffres encourageants : 42 % de ces voyageurs sont prêts à faire des sacrifices pour leurs vacances, soit une augmentation de 2 % par rapport à 2002. En cas de dépense imprévue, les budgets réduits en priorité seront d'abord les loisirs et sorties (59 %) suivis des journaux, livres et CD (24,8 %). Les vacances arrivent en 3e position (24,3 %). Toutefois, seuls 26 % d'entre eux ont augmenté leurs dépenses voyages pour 24 % des sondés qui ont réduit leurs achats. 65 % des voyageurs reconnaissent que "les événements mondiaux orientent les choix de destination". Ainsi, l'Europe est la grande gagnante des départs (+ 3 points) sur les deux dernières années. Enfin, seuls 33 % expliquent avoir "tendance à aller toujours au même endroit" et 32 % sont prêts à acheter des voyages sur Internet.

Auteur

  • La Rédaction
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