Lors de la dernière Convention nationale des agents de voyages à Biarritz, le Snav a rendu public les conclusions d'une étude réalisée auprès de ses adhérents afin d'apprécier son rôle et son utilité.Premier enseignement et non des moindres : un taux de réponse de seulement 20%.
"Ça ne passionne pas" constate Thierry Debourg, vice-président du Snav. Selon lui, le véritable test aura lieu le 15 mars, date de l'assemblée générale extraordinaire où les adhérents se prononceront sur la réforme des statuts. "On verra s'ils sont nombreux à voter" déclare Thierry Debourg. Selon cette étude, 90% des adhérents connaissent le rôle du Snav vis-à-vis des pouvoirs publics (fiscalité, réforme, loi...) et 95% son rôle en terme de défense de la profession (assurance, blocage des fonds BSP en cas de défaillance...). La plate-forme de services aux adhérents est globalement bien perçue puisque 88% en connaissent l'existence. En matière d'expertise juridique, le rapport préconise d'améliorer "les litiges avec les fournisseurs". Quant à l'expertise métiers, la lutte contre le paracommercialisme fait partie des services à améliorer. "C'est là où il y a le plus de dossiers" confirme Thierry Debourg. Et de pointer "le manque de formation du personnel dans les préfectures chargées d'attribuer les licences". De manière plus globale, le vice-président, trouve que le Snav a une image de "syndicat passif" en raison des actions réalisées qui "ne sont pas suffisamment en valeur, faute de communication". "Il faudrait peut-être chaque trimestre envoyer aux adhérents un rapport d'activité sur tout ce que l'on fait" conclut Thierry Debourg.
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