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La chronique "people" de Katia : Le producteur Pascal Bataille est aussi hôtelier

Producteur, animateur télé et radio, hôtelier, Pascal Bataille a longtemps été associé à Laurent Fontaine.
Il est le producteur de quatre spectacles qui se jouent actuellement au théâtre du Palace et au théâtre du Gymnase à Paris : "Les 39 marches", "Welcome à Saint Tropez", "Toc Toc" et "Hier est un autre jour". Pascal Bataille, est passionnant, brillant et un parfait représentant de voyages.Quotidien du Tourisme : Producteur, animateur, vous avez créé des hôtels pourquoi cette envie ?
Pascal Bataille :  J’ai toujours aimé – et je partage ce goût avec ma femme – voyager, et découvrir de jolis endroits, et j’aime bien les petits hôtels de charme, les boutiques hôtels, les trucs "un peu pensé" en décoration, la création originale, des hôtels design et bien décorés. Et puis, ma femme est décoratrice alors, créer des hôtels lui permettait d’exprimer son talent. On est là pour donner du plaisir aux gens, qu’ils s’y sentent bien. J’aime avoir la sanction immédiate de ce que vous donnez aux gens, alors, quand vous voyez le client d’un hôtel qui descend le matin prendre son petit-déjeuner, on voit tout de suite s’il a bien dormi ou pas. Notre premier hôtel a été créé au Cap Ferret et cela a aussi permis de créer des emplois. Le second a ouvert dans le Perche.

QDT :  Le pays qui vous fascine le plus que vous avez visité et le pays qui vous fascine le plus et que vous n’avez pas encore visité ?
PB : Le pays qui me fascine le plus, c’est un pays tout petit petit, puisque c’est la plus petite République indépendante au monde, qui s’appelle Nauru et qui est au cœur du Pacifique, au Nord de l’Australie, qui n’a pas d’intérêt touristique en soi puisqu’elle fait 20km² de circonférence. On y trouve un énorme gisement de phosphate. Il n’y a pas si longtemps le phosphate valait des fortunes alors, lorsqu’ils sont devenus indépendants, les 4.000 habitants de ce pays sont devenus les personnes les plus riches au monde. Sauf qu’ils n’étaient pas préparés à ça, et ça a fait un raccourci à la fois saisissant et atroce de ce que la civilisation occidentale peut créer et apporter. J’ai eu la chance d’y faire un reportage il y a quelques années et j’ai été fasciné. C’est une sorte de miroir grossissant et cruel des travers de l’argent lorsqu’il arrive trop vite sans que l’on en ait vraiment besoin (ces gens vivaient très bien avant) et que l’on n’est pas préparé.
Et le pays que je n’ai pas visité qui me fascine le plus c’est l’Australie, j’ai toujours rêvé d’y aller, mais je n’ai pas encore réussi, car c’est un pays qui mérite plus que 8 jours de visites. J’aimerais y emmener ma femme et mes quatre enfants. On prendrait des motos ou un gros camping-car. Il y a tout dans ce pays : des villes très occidentales, une nature extraordinaires, les animaux les dangereux du monde, et des surfeuses pour mes fils ! Un vrai projet de gros voyage à faire dans les 5 prochaines années.

QDT : Une anecdote de voyage à nous faire partager ?
P.B : J’étais en Norvège, jeune bachelier, j’ai rencontré une jeune Norvégienne, étonnante, qui m’a parlé toute une soirée et toute une nuit – en tout bien tout honneur – elle était passionnante, cultivée, raffinée, et elle me parlait de la culture de son pays. Et au bout de quelques heures, elle prend une bouteille de coca et elle l’ouvre avec ses dents ! Nettement moins raffiné que ce qu’elle m’avait montré pendant des heures. Je ne sais d’ailleurs toujours pas avec quelles dents elle a réussi ce prodige. C’était assez effarant. Et si j’avais eu l’idée de l’embrasser, tout à coup, cela a coupé toute envie ! Le charme a été totalement rompu.

QDT : Ce que vous mettez dans votre valise et ce que vous ne mettez jamais ?
P.B : Je mets toujours des livres, au grand dam de ma femme qui du coup m’a offert une tablette, mais rien n’y fait, je prends moins de plaisir et moins de bonheur, alors j’emmène des vrais livres. Et comme je ne suis pas spécialement multilingue, si je vais dans un pays anglophone ou hispanophone, je ne peux acheter de livres, donc ils sont dans la valise. Et ce que je ne mets jamais : des préservatifs, je n’en ai pas besoin !
 
Entretien réalisé par Katia Darani / Vivre Fm
 

Auteur

  • La Rédaction
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