Julien Courbet, le producteur de "confessions intimes", animateur de l’émission de radio "ça peut vous arriver" sur RTL, auteur de plusieurs livres dont la série "stop aux arnaques".
Et puis bien sûr "Sans aucun doute" est sur la scène de la comédie des boulevards avec son one-man show "Julien Courbet se lâche" Alors que la rumeur le fait rejoindre à la rentrée la bande de Cyril Hanouna sur D8 à la rentrée, le "Zorro des causes perdues" nous parle voyage… Et il aime ça ! QDT : Le pays qui vous fascine le plus ? Julien Courbet : J’adore les Etats Unis, j’avoue qu’à chaque fois que je vais à New York j’ai un choc. Et puis, j’ai fait deux fois Israël, toutes connotions religieuses à part - je suis chrétien - à chaque fois que je suis allé à Jérusalem ça a été d’une violence rare : vous vous retrouvez à avoir la chair de poule, sans pouvoir l’expliquer, en voyant les arabes, les juifs et les chrétiens. Comme si une force supérieure vous disait "c’est là que ça a démarré et peut-être que c’est là que c’est là que ça se terminera". A chaque fois je suis reparti bouleversé, aussi bien en allant sur le mur des lamentations, sur le tombeau du Christ ou en marchant dans les rues. Vous sentez l’amour, la haine latente. Et puis j’aime les îles, notamment la Réunion où je suis allé cinq fois. Même si j’aime le farniente, je suis assez hyper actif, et l’avantage c’est que là-bas, on peut aussi faire des treks sur le volcan par exemple.
QDT : Un voyage amoureux, vous partez à quel endroit ?
JC : Le vrai voyage en amoureux, ce n'est pas passer un séjour dans des destinations pour amoureux. Je partirai en sac à dos, pour redécouvrir les joies de s’aimer sous une tente et redonner du piquant. On s’aime encore plus dans ce genre d’aventures.
QDT : Ce que vous mettez toujours dans votre valise ?
JC : Une petite caméra usée jusqu’à la corde. A l’heure de l’apéro, je monte le film de la journée, c’est mon moment de détente, je bois une boisson locale, par exemple un punch si je suis à la Martinique. Sinon, j’emporte des baskets car j’adore aller courir car c’est une autre façon de visiter. Et j’emporte aussi des livres, car en semaine je suis fatigué quand je rentre le soir et je n’ai pas le temps de lire.
QDT : Un pays que vous ne connaissez pas et que vous rêvez de découvrir ?
JC : J’aimerais aller au Groenland et l’Amérique du Sud profonde, notamment Ushuaïa et la Patagonie. Et peut-être le Pérou.
QDT : A votre avis, les trois endroits au monde qu’il faut voir avant de quitter la terre ?
JC : Jérusalem, il faut montrer et expliquer aux enfants le "pourquoi " : le Christ, "pourquoi" les Juifs, "pourquoi" les Musulmans, c’est quand même quelque chose ! A l’inverse New York, le temple du capitalisme, cette ville qui grouille qui vit jour et nuit c’est extraordinaire à faire. En pour terminer, je vais être chauvin : j’invite tout le monde à découvrir le Cap Ferret, c’est juste une petite merveille, l’antithèse de Saint-Tropez : ne venez pas pour y faire la fête vous ne la ferez jamais ! Mais si vous voulez savoir ce qu’est une vraie station balnéaire protégée c’est là qu’il faut aller : pas un immeuble, pas un feu rouge. Vous avez des plages à perte de vue, vous êtes au milieu des pins, vous avez des couchers de soleil sur le bassin d’Arcachon… C’est quelque chose de fantastique.
QDT : La cuisine du monde que vous appréciez ?
JC : je suis très terroir ! Mais sinon japonais et couscous. Les hamburgers pour accompagner mon fils mais je ne suis pas très passionné par ce plat…
QDT : La chanson qui vous évoque le voyage ?
JC : Ma chanson fétiche et que j’écoute depuis l’âge de dix ans, est interprétée par un groupe californien qui s’appelle America. Elle s’intitule "A horse with no name". Pour moi, les voyages c’est savoir se perdre et se retrouver dans un endroit improbable. Et se sentir libre.
Entretien réalisé par Katia Darani.