A Genève le week end dernier, le Snav, l'APS, les agences en ligne et la fédération des usagers du transport (Fnaut) ont emboîté le pas de Richard Vainopoulos, président de Tourcom, pour réclamer la création d'une caisse de garantie des compagnies aériennes."Le blé semé par Richard Vainopoulos va commencer à germer" a déclaré Georges Colson, président du Snav.
Le président de Tourcom n'a pas boudé son plaisir : "Je suis très très content. Ca fait 4 ans que je me bats". Pour sa part, Anne-Sophie Trcera, de la Fnaut, a rappelé être "favorable à un fonds de garantie qui défend les consommateurs" et indique qu'il y a eu tout de même "77 faillites de compagnies au cours des 10 dernières années". Quant au financement, l'idée de mettre en place une assurance facultative à la charge du client ne fait pas l'unanimité. Nicolas Brumelot, DG de Go Voyages, pense que ce ne serait pas efficace et préfère une caisse garantie. Raoul Nabet, président de l'APS, est du même avis et rappelle qu'il est "favorable à tout ce qui aller dans le sens du consommateur". Quant au Snav, il va "se battre pour qu'enfin notre métier et le passager soient totalement garantis". Il ajoute que "la solution de la taxe" est "la plus facile à mettre en place" et ajoute que "dans leur budget, les compagnies vont trouver les fonds pour ne pas faire financer la garantie par le client". Quant à Richard Vainopoulos, il pense aussi que "la taxe est la meilleure solution. Il faut imposer le système, utiliser la manière forte au départ". Seul problème : les compagnies ne l'entendent pas de cette oreille. Air France, on le sait ne veut pas entendre parler d'une caisse de garantie, car elle ne veut pas payer pour les autres.
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