Depuis plusieurs jours, une question revient sans cesse dans le secteur du tourisme : le visa chinois sera-t-il remboursé aux voyageurs décidant de ne pas aller en Chine en raison de l’épidémie de coronavirus ? Le Quotidien du Tourisme a mené l’enquête.
La réponse est claire : l’ambassade de Chine ne procède à aucun remboursement de visa, y compris si le voyageur ne souhaite plus se rendre dans le pays en raison de l’épidémie de coronavirus. Une information confirmée par une porte-parole de la Maison de la Chine et le site spécialiste action-visas.com : « Les visas chinois déjà approuvés et délivrés par les autorités consulaires chinoises ne sont, actuellement, ni prolongeables ni modifiables avant départ et ni remboursables en cas de non-utilisation », affirme le site.
De son côté, Guillaume Linton, directeur général d’Asia, explique : « Avec le Seto, on a interrogé nos interlocuteurs de l’ambassade de Chine en France, qui pour l’instant, n’envisage ni ce remboursement, ni une éventuelle extension de la validité de ce visa (de 3 mois actuellement). »
Le visa pour la Chine prolongé « au cas par cas »
En réalité, les autorités consulaires chinoises en France pourraient bien changer d’avis sur ce dernier point dans les prochains jours. C’est en tout cas ce que laissait entendre jeudi le site action-visas.com : « Initialement valable pour 3 mois, les requérants de visas touristiques « L » et d’affaires « M » ou « F » simple ou double entrées se verront, dès le 24 février 2020, accorder une validité de 6 mois pour utiliser leur visa », explique l’intermédiaire entre les voyageurs et les ambassades.
Un changement qui s’appliquerait au visa classique uniquement : « Aucune modification de validité n’est, pour le moment, prévue pour l’e-visa chinois, s’obtenant sans déplacement auprès des services consulaires chinois. »
Joints par téléphone vendredi matin, les services consulaires de l’ambassade de Chine en France se veulent toutefois beaucoup plus prudents : « Il n’y a pas eu de déclaration officielle des autorités chinoises. Vous devez vous déplacer avec votre dossier et nous regarderons sur place », affirme une employée de l’ambassade. « Chaque dossier sera étudié au cas par cas par nos soins. »