L'APST se porte bien et devrait dégager pour 2016 un "excédent conséquent" selon Alix Philipon, sa présidente.
Néanmoins, "dans un souci de prudence", l'association a décidé de faire une provision pour risques complémentaires couvrant des sinistres survenus fin 2016. Il est évidemment ici question de Boiloris qui devrait coûter plus de deux millions d'euros à l'APST. L'association se félicite d'avoir pu jouer son rôle en assurant les départs de nombreux clients et évitant ainsi un scandale médiatique qui aurait pu faire du mal à la profession.
Cet excédent permettra de "répondre favorablement aux exigences des pouvoirs publics en matière de normes prudentielles", "de ne pas augmenter les taux de cotisation pour 2017" et "de réaliser une campagne de communication grand public prévue sur deux ans".
De plus, malgré le départ de TUI, l'APST peut s'enorgueillir d'avoir passé le cap des 3500 adhérents et d'avoir retrouvé des adhérents partis à la concurrence comme le groupe Salaün. Jean-Marc Rozé, secrétaire général des Entreprises du Voyage, explique d'ailleurs recevoir de nombreux appels d'adhérents vouloir changer de garant au profit de l'APST.
L'association a mené deux études dans le but de mieux comprendre les besoins de ses adhérents. Il en ressort qu'ils sont "satisfaits" voire "très satisfaits" (78%) de la qualité des services de l'APST. "C'est donc environ quelque 500 adhérents qu'il nous faut maintenant convaincre notamment au niveau de l'accueil et de la qualité des réponses". Par ailleurs, il convient également "de souligner que "la qualité de la communication reste encore à perfectionner". Précisons, enfin, que les adhérents attendent d'abord de l'association des communications autour du "juridique" et du "fiscal".