L'éventualité d'une nouvelle surcharge fuel d'AF a fait sortir de ses gonds René-Marc Chikli, président du Ceto.
"Cela perturbe le marché. Nous sortons nos catalogues et nos tarifs pour l'hiver, le lendemain les prix changent", explique-t-il. Comprenant mal pourquoi il n'y a pas moyen de connaître auprès des compagnies l'impact d'un euro fort sur la hausse du baril qui se paye en dollars, René-Marc Chikli indique qu'une nouvelle surcharge tarifaire est "pénalisante pour les tour-opérateurs sur le plan de la communication des prix, qui plus est dans une période charnière". L'obligation des TO de répercuter cette éventuelle surcharge, est "catastrophique pour leur image", précise le président des TO. Et de lancer : "Il nous faut une garantie des prix de la part des compagnies, sinon on n'a pas de crédibilité vis-à-vis du client." Selon lui, cette dérive va amener de sérieuses réflexions sur la relation contractuelle avec les transporteurs.
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