Le Seto (syndicat des TO) relance le projet de confédération rassemblant toutes les institutions touristiques et ce, "pour répondre à un besoin d’unité de la profession".
C'est un des points qui ressort des conclusions du comité exécutif du syndicat réuni le 11 juin dernier à Deauville.Le Seto considère en effet que ce projet est indispensable pour mener à bien des "actions, des réflexions et des communications communes sur plusieurs sujets comme la directive européenne, la garantie financière, les destinations, les relations institutionnelles, les vacances scolaires, etc. Le Seto ajoute : "ce modèle de confédération présenterait l’avantage de développer des actions collectives tout en permettant à chaque institution de conserver son indépendance et sa spécificité".
L'adhésion récente du Club Med au Snav en tant que membre affilié, est liée à ce projet affirme le Seto. Son président, René-Marc Chikli, précise que le Club Med est étroitement "associé au Seto par la présence de Sylvain Rabuel (DG Europe) en tant que conseiller du président", ce qui va "nous permettre de renforcer la collaboration entre le Snav et le Seto au profit de la profession".
A noter qu'outre le Club Med, Thomas Cook France, également adhérent du Seto, a lui aussi rejoint le Snav. Ajouté à la volonté affichée des deux présidents du Seto et du Snav de s'entendre, on devrait devrait enfin voir ce "vieux" projet aboutir.
De son côté, Jean-Pierre Mas, président du Snav, qui a appris l'initiative du Seto par la presse, indique que le projet de la confédération "est une très bonne idée". Il ajoute y être "très favorable" mais précise qu'il faudra évidemment y associer d'autres grandes institutions professionnelles comme l'APST ou l'Umih.