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Institutions

Le Snav ne veut pas que les tarifs internet perturbent les règles

Le thème général de la réunion tournait cette année autour de "L'actualité de la profession".
Georges Colson y a expliqué qu'il était encore un peu tôt pour juger le nouveau modèle économique.
Le patron du Snav demande des efforts de communication grand public aux compagnies en cas de problèmes.

Mercredi dernier, le Bar France (l'association des directeurs de compagnies aériennes, qui fédèrent la quasi-totalité des transporteurs – 93 compagnies – opérant en France) organisait son 7e colloque annuel, comme d'habitude au musée du Bourget. Le thème ? Tout simplement "L'actualité de la profession". L'occasion de parler, pêle-mêle, des changements de statut des aéroports, de la révolution de la distribution et des divers modèles appliqués par les transporteurs aériens. L'occasion donc, pour Georges Colson, président du Snav, de venir faire le point avec les représentants des transporteurs sur le changement de modèle économique dans le monde de la distribution. En commençant par une petite piqûre de rappel : "La billetterie représente 75 % de notre chiffre d'affaires." Force est de constater que 6 mois après la mise en place du NME, "il est encore difficile de tirer quelque conclusion que ce soit, même si certains d'entre nous sont pessimistes et d'autres plutôt optimistes." Et à en croire son président, le syndicat "fait plutôt partie de la seconde catégorie". Georges Colson explique toutefois que si le CA moyen des agences a légèrement augmenté depuis la mise en place du NME, les points de vente ont perdu des parts de marché face aux canaux de distribution en ligne. A ce propos, le patron du Snav se montre inflexible : "Nous veillerons à ce qu'il n'y ait pas de discriminations en matière de tarifs entre les agences traditionnelles et les sites Internet." Bref, pour Georges Colson, les "web fares" n'ont pas droit de cité chez nous. Toujours au rayon des préoccupations, le président du syndicat a demandé aux compagnies, pour des raisons évidentes de discours clients, à ce que "les surcharges pétrole soient intégrées au prix du billet", afin "de ne pas perturber outre mesure le client" et, surtout, de ne pas transformer "l'agent de voyages en percepteur de surcharges et de taxes". Par rapport aux divers événements dramatiques qui ont émaillé le transport aérien cet été, le Snav demande aux compagnies de faire un effort de communication vis-à-vis du grand public pour que, enfin, "agences et TO ne soient plus seuls en première ligne" dans les batailles médiatiques.

Auteur

  • La Rédaction
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