Dans le cadre du Salon Mondial du Tourisme, la Médiation Tourisme et Voyage (MTV) a présenté son deuxième bilan d'activité.
Pour l'année 2013, celui-ci se caractérise par une forte hausse des saisines avec une hausse de 72% des dossiers reçus par rapport à 2012."Ce n'est pas l'augmentation des litiges, ni même l'accroissement de l'activité touristique, mais bien le fait que le consommateur est davantage informé de l'existence de la médiation qui explique cette forte hausse des saisines" explique Jean-Pierre Teyssier, médiateur du tourisme. En 2013, le médiateur a donc reçu 1 413 saisines (+72%). 925 dossiers ont été jugés recevables (+138%).Le transport aérien suscite 45,92% des litiges (41,41% en 2012) devant le prix et paiement (13%) et les prestations contractuelles non fournies (12%). L'an dernier, 83,47% des avis rendus par le médiateur ont été acceptés.
Si l'on regarde le canal de distribution, ce sont les agences en ligne (62,46%) qui concentrent la plupart des litiges loin devant les agences physiques (34,31%). A noter que pour 34,60% des dossiers, le médiateur a effectué une demande de dédommagement pour le consommateur. Dans 24,75% des cas, le dédommagement proposé par le professionnel s'est avéré suffisant.
Sur le premier trimestre 2014, le recours à la médiation se maintient avec une augmentation des saisines de l'ordre de 40% par rapport au premier trimestre 2013. "Nous recevons entre 160 et 200 dossiers par mois, et nous espérons maintenir le taux d'acceptation du consommateur à plus de 80%" déclare Jean-Pierre Teyssier.
Rappelons que la Médiation Tourisme et Voyage, créée à l'initiative su Snav, du Ceto et de la Fnam, a vu l'arrivée de nouveaux adhérents en octobre 2013 avec l'Unosel, Aéroports de Paris, Easyjet, et le Scara (Syndicat des compagnies aériennes autonomes). René-Marc Chikli, président du Seto, qui prend la présidence cette année du service à la suite de Georges Colson, président du Snav, souhaite que l'association des compagnies aériennes regroupées sous le BAR rejoigne la MTV et réfléchit quant à la manière de "mieux manager les class actions qui nous pendent au nez".