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Maurice/Rodrigues : Un combiné d'îles magiques pour le plaisir de 17 agents de voyages

La seule évocation du Crabe d’Or de Beachcomber donne aux agences membres du réseau Selectour l’envie d’y participer.
Du 5 au 12 mars, ce sont donc 17 heureux élus qui ont eu le privilège de faire un combiné exceptionnel. Transportés par Air Mauritius, ils ont d’abord goûté aux charmes de l’île Maurice avant de flirter avec la fascinante petite île de Rodrigues située à 1h15 d’avion de là. Entre activités balnéaires et celles plus axées sur la nature et l’aventure, les participants ont trouvé bien des arguments pour mieux vendre ces deux perles de l’océan Indien.
C’est avec un peu plus de cinq heures de retard – la faute à une satanée pompe hydraulique qu’il a fallu changer au dernier moment – que l’avion d’Air Mauritius (en code-share avec Air France) se pose en douceur sur l’aéroport international de Maurice. Pour les participants à ce nouveau Crabe d’Or, ce léger contretemps n’est pas un problème. Le seul fait de retrouver un climat ensoleillé suffit à les mettre en joie. Quant au programme, les gentils accompagnateurs – sur place, le gentil Patrice et la charmante Jessica - se sont bien gardé de le dévoiler. "Et toi, tu crois qu’on va loger où ?", interroge une agent de voyages. "Je ne sais pas, j’espère que ce sera un bel hôtel", lui répond sa copine. Surplombant le magnifique lagon de Blue Bay, le Shandrani constitue la première étape de cet Ocre Bleu. À peine arrivés que c’est déjà l’heure des premières baignades. Un vrai bonheur ! Après la tête dans l’eau, la tête dans les étoiles. En soirée, des spécialistes commentent les merveilles du ciel austral. Tout simplement fascinant ! Le lendemain, un peu d’activité s’impose. Chacun enfourche son VTT, et hop, c’est parti pour une balade à travers les champs de canne à sucre. Après un petit tour sur le pittoresque marché de Mahébourg, Valérie de MTTB Mautourco emmène la troupe en minibus au sud-est de l’île où se trouve le Domaine de l’Ylang Ylang. C’est l’occasion de faire une randonnée parfumée (les fleurs d’ylang-ylang sont distillées pour produire de l’huile essentielle) et revitalisante, car en partie sous la pluie. "C’est pas les Crabe d’Or, c’est les Crades d’Or", ironise cet agent en regardant les chaussures des uns et des autres à l’issue de la balade. Fou rire général. Le mardi 8 mars, après un départ aux aurores, c’est la petite île de Rodrigues qui se profile pour les 17 participants. Ce petit bout de terre perdu au milieu de l’océan Indien, à environ 600 kilomètres au nord-est de Maurice restera comme un moment fort de cette expédition. Une première aussi ! Ici le temps semble s’être arrêté. Rien ne presse et la vie s’écoule paisiblement. Après la visite d’une grotte – la caverne Patate – et un peu de shopping dans la capitale Port Mathurin, une nouvelle marche – pas vraiment en crabe mais à la queue leu leu - mène à la plage de Trou d’Argent, superbe crique à flanc de falaise. Le bonheur de se baigner dans une eau cristalline est un enchantement. Et de chant, mais aussi de danse, il en sera question lors de la soirée au petit hôtel de Cotton Bay. A l’issue des agapes servies sous un ciel étoilé, chacun s’essaie au séga, la danse traditionnelle. Le lendemain, c’est le Mourouk Ebony Hotel qui constitue le point de départ de nombreuses activités. Au programme, ski nautique, planche à voile, plongée, balade en mer… Musicale et colorée, la pause déjeuner s’effectue sur un îlot avoisinant : l’Hermitage. Fin de l’escapade rodriguaise. Retour à Maurice, à l’hôtel Trou aux Biches plus précisément. Après une douce nuit, l’invitation au voyage se poursuit avec la visite du Blue Penny Museum. Situé à Port-Louis, la capitale, ce musée d’art et d’histoire est considéré comme l’un des plus beaux bijoux du patrimoine mauricien. La dernière partie du Crabe d’Or a pour écrin le Paradis, autre fleuron de Beachcomber Hotels. Ce 5* luxe, situé à l’extrême sud-ouest de l’île, est aussi le paradis des gourmets. Une cuisine si raffinée qu’elle met tous les palais en joie. Sans compter le "rhum arrangé" qui en fin de soirée… n’arrange rien. Le lendemain les "petits Crabes" se rendent dans le Parc Aventure de Chamarel. Équipés d’un harnais et d’une corde de sécurité, ils jouent les Indiana Jones dans une forêt tropicale aménagée. Passerelles de cordes, murs de filets, tyrolienne, chacun franchit les obstacles à sa manière. Même les moustiques ne les arrêtent pas. Après tant d’énergie dépensée, rien de tel qu’un bon bain pour se relaxer. Une coupe de champagne à la main, les lauréats Selectour se laissent bercer par la douceur ambiante et s’enivrent du simple bonheur d’être là. Vraiment un grand cru ce Crabe d’Or 2005.
"Faire de l’île Maurice le rêve des Français"
L’île Maurice n’est pas seulement réputée pour la beauté de ses plages, son hôtellerie haut de gamme, la qualité de l’accueil et du service, "elle doit l’être aussi pour ses nombreux atouts en matière de tourisme vert ainsi que ses efforts au niveau de la protection de l’environnement", souligne Karl Mootoosamy, directeur de l’office de tourisme. Ce dernier insiste d’ailleurs pour que "chaque nouvelle initiative consacre une partie à la défense de l’environnement", avant de préciser que "la population locale doit être pleinement associée au développement des différents projets". En 2004, 218.000 Français se sont rendus sur cette île paradisiaque. Sans donner plus de chiffres, Karl Mootoosamy veut "faire de l’île Maurice le rêve des Français". Soulignant la qualité des produits Beachcomber, il s’est ensuite adressé aux lauréats du Crabe d’Or, en leur recommandant de "profiter de l’instant présent", et en les encourageant à "sentir cette belle émotion qu’est la rencontre de l’autre". C’est aussi cela la magie des voyages.
Préserver l’authenticité de Rodrigues
Un vol direct d’Air Mauritius permet d’atteindre en un peu plus d’une heure celle que l’on surnomme la "cendrillon des Mascareignes". Longue de 18 kilomètres sur 8 de large, la petite sœur de l’île Maurice étonne par son authenticité et son charme nonchalant. "L’endroit idéal pour prendre le temps de vivre", souligne Narain Sunassee, responsable de l’hôtel Cotton Bay. Entre randonnées, baignades et plongée, c’est ici l’occasion de découvrir des panoramas superbes. Sur l’île, la capacité hôtelière reste réduite avec des structures de petite taille. "C’est volontaire, affirme Narain. Si le tourisme est un facteur de progrès pour notre île, nous ne voulons pas la dénaturer avec un tourisme de masse." Dans son immense lagon de couleur turquoise, semblant indifférente au tumulte du monde extérieur, Rodrigues a bien l’intention de continuer à cultiver sa douceur de vivre et son indolence. Et c’est tant mieux comme ça.

Auteur

  • La Rédaction
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