Suivez-nous grâce à nos newsletters S'inscrire

Institutions

Mauritanie : Une vingtaine d’agents de voyages jouent les aventuriers des sables

Expédition Ocre Bleu du réseau Selectour, organisée par TMS, en partenariat avec Avis, Beachcomber et pour la première fois Air France, la Transafricaine fait toujours autant rêver.
Du 4 au 11 janvier dernier, 22 agents de voyages ont eu le privilège de découvrir et sillonner le magnifique désert mauritanien rendu célèbre par Théodore Monod. Magique, émouvant, enivrant ! Si la météo ne s’est pas toujours montrée clémente, chacun est reparti avec le sentiment d’avoir vécu une aventure hors du commun.
"Open ou pas open ?" Très vite, les présentations – sur une note humoristique (quoique, peut-être pas pour tous) – ont été faites à l'occasion de cette nouvelle Transafricaine. Toujours dans la joie et la bonne humeur. C'est donc au départ de Nouakchott, et sur un parcours rallongé (au total 1 300 km), que les participants se sont élancés en 4X4 à l'assaut du désert mauritanien. A peine les premières dunes abordées surviennent déjà les premiers ensablements. Solidarité oblige, chacun retrousse ses manches pour pousser le précieux véhicule. Si les étapes sont parfois longues, les pauses saucisson sont là pour les agrémenter. Après 360 km et 5 h 30 de route et de piste, la première grande étape mène au pied de la dune d’Azoueïga, qui avec sa soixantaine de mètres est la plus haute de la région. Certains l’escaladent et essayent de la descendre en glissant sur un sac plastique. La luge sur le sable fin, pas évident ! Les soirées sont particulièrement animées. On commence par récupérer du bois pour faire un joli feu de camp, vient ensuite l’heure de l’apéro, avant que la bonne sou-soupe ne soit servie… Escorté de sa fidèle guitare, l’infatigable Bertrand (Guislain, commercial chez TMS) entonne une série de couplets repris par tout le monde : "Dans la jungle, terrible jungle, le lion est mort ce soir…" Au milieu de nulle part, loin de toute trace de civilisation, nous éprouvons dans ces instants un sentiment de plénitude. La nuit nous appartient. Au cœur de cette immensité, la notion de temps n'existe plus. Le lendemain, très tôt, il faut quand même repartir. Au bout de cinq minutes, la voiture 7 – ah, le fameux 4X4 7 - connaît un nouveau problème (elle faisait déjà partie des véhicules ensablés). Décidément ! Heureusement, tout s’arrange très vite. La passe de Tifoujar, descente à pic entre deux falaises, donne lieu à des franchissements très techniques dans un décor somptueux. Dans l’après-midi, une visite aux sources de Tergit s’impose… et ragaillardit tout le monde. La soirée s’annonce festive. Elle le sera. Discothèque improvisée grâce à la sono du 4X4, show de Georges dit "Jojo" Larribe d’Avis, danses endiablées, jeux et devinettes. Qui est Marco Polo ?, demandez à Christian Pachoud, patron de TMS, il s’en souvient encore. Fous rires garantis. Le vendredi 7 janvier voit le convoi parvenir jusqu’à Chinguetti. Les enfants du village accourent vers nous. On leur donne des vêtements, des stylos… Des paris sur une course de chameaux sont organisés. Vient enfin l'heure du bivouac. La Transafricaine, c’est aussi l’opportunité de vivre des moments "historiques", inattendus. Ainsi, en pleine nuit, nous avons, sans le vouloir, arrêté le passage du Minéralier, le train le plus lourd, le plus lent et le plus long au monde (le conducteur de la loco ayant cru à un signal d'alarme). Le dimanche 9 janvier constitue l'étape "à la Paris-Dakar" de la semaine : 400 km, plus de 7 heures de piste qui mènent au Parc national du Banc d'Arguin, en bord de mer. Pour ceux qui ne digèrent pas bien les secousses, pas de soucis, Doc Éric (Ozanne) a toujours sur lui des comprimés magiques. Désert de sable, étendues caillouteuses, zone balnéaire…, les paysages traversés en Mauritanie sont variés et évidemment superbes. Entre dunes et rochers, les chauffeurs font des prouesses… Le soleil se couche, le vent se lève, il est grand temps de monter la raïma (tente traditionnelle) sous laquelle nous passons une douce nuit. Les moins frileux dorment à la belle étoile. Le lendemain est prévue une demi-journée en mer à bord de lanches, des voiliers à fond plat d'origine portugo-canarienne. L'occasion d'apercevoir quelques spécimens des oiseaux qu'abrite le parc. L'après-midi est consacrée à la répétition en vue du spectacle de la dernière soirée. "Cinq colonnes à la dune" fera un carton. A l'issue, autour du feu de camp, l'excellent Kadi (notre "chef d'expé" durant tout ce périple) évoque le désert. Ses récits sont rythmés par la cérémonie des trois thés : le premier amer comme la mort, le deuxième doux comme la vie, le troisième sucré comme l'amour. Tout un programme. Certains se coucheront jusque tard dans la nuit. L'expédition touche à sa fin. Pour rejoindre Nouakchott, il faut emprunter la plage qui jouxte le désert. A marée montante, il ne s'agit pas de perdre trop de temps. Encore une crevaison surprise de la 7. Ça permet de prendre quelques clichés et de regarder les pêcheurs s'affairer autour du poisson. Mais vite, il faut repartir avant que la mer ne se referme devant nous. On roule à fond sur le sable dur. Nouakchott approche, Nouakchott est là. Retour à la civilisation et fin de cette expédition Ocre Bleu qui restera à jamais gravée dans toutes les mémoires.
Ma Transaf', par Anita de Vairon Voyages (94)
"Ma collègue de travail l'avait fait il y a de cela une dizaine d'années. Elle m'avait alors raconté que c'était ses plus belles vacances. Alors imaginez, lorsque j'ai appris que l'agence Vairon à Charenton avait gagné, je n'avais qu'une idée en tête : partir. Le désert m'attire ; il a un côté mythique. Je n'ai pas été déçue par cette expédition. J'aurais même souhaité qu'elle soit un peu plus "roots". J'aurai aussi aimé avoir un peu plus d'explications sur le désert, sur la vie des nomades notamment. Mais je dois dire que cette expérience m'a beaucoup apportée. J'y ai trouvé une certaine forme de sérénité. Je me sens apaisée."
Les produits Ocre Bleu
Formules dosées entre aventures extrêmes et voyages plus traditionnels, les produits Ocre Bleu de Selectour sont conçus pour être vécus en mini-groupes (de 10 à 15 personnes), entre amis ou lors d'un voyage de stimulation offert par une entreprise. "Ocre Bleu, c'est une manière de découvrir à plusieurs notre belle planète dans un contexte aventure, le plus souvent à bord de 4X4", explique Philippe Demonchy, président de Selectour. Il précise aussi que "ces voyages sont à la portée de tous". Après Ocre Bleu Expéditions, Selectour a également lancé une brochure Ocre Bleu France. Le principe reste le même : des escapades hors des sentiers battus, proposées sous la forme d'expéditions et expérimentant de multiples activités (4X4, kayak, VTT, cheval, voilier…).

Auteur

  • La Rédaction
Div qui contient le message d'alerte

Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Déjà abonné ? Créez vos identifiants

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ? Remplissez les informations et un courriel vous sera envoyé.

Div qui contient le message d'alerte

Envoyer l'article par mail

Mauvais format Mauvais format

captcha
Recopiez ci-dessous le texte apparaissant dans l'image
Mauvais format

Div qui contient le message d'alerte

Contacter la rédaction

Mauvais format Texte obligatoire

Nombre de caractères restant à saisir :

captcha
Recopiez ci-dessous le texte apparaissant dans l'image
Mauvais format