Présent à la convention du Cediv, du 21 au 25 juin à Gran Canaria, Raoul Nabet, président de l'APST, déclare avoir "seulement reçu une dizaine de mails d'adhérents mécontents" sur les 3 000 courriers envoyés."Je prendrai soin de leur répondre" souligne Raoul Nabet qui explique "qu'on ne peut pas dépenser plus que ce que l'on gagne".
Hors, sans être alarmiste, la situation de l'association est préoccupante puisque "depuis 2008, le coût des sinistres n'a cessé d'augmenter" d'où la "nécessité de reconstituer la caisse". "Nous devons nous gérer comme un établissement financier" poursuit le président de l'APST qui constate être beaucoup plus souple que ses collègues européens. En Belgique ou en Suisse, "1% du volume d'affaires est bloqué sur un compte bancaire". "Si j'ai un sinistre au mois d'août, je ne vais pas attendre. Je dois appeler. C'est de la gestion" confie en aparté Raoul Nabet. Le Conseil d'administration de l'APST a voté à l'unanimité le 18 juin "un appel de cotisation exceptionnel, conformément à 8 de ses statuts". Le montant de cet appel de cotisation exceptionnel, exigé en juillet prochain, sera égal à 50% du montant de la cotisation 2014.
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