L'organisation du pèlerinage à la Mecque donne lieu à de trop nombreux abus et escroqueries dénoncés par l'association SOS Pèlerins.
Certaines agences sont visées. Le Snav veut éviter toute forme d'amalgame."L'agence avec laquelle nous sommes partis ne nous a délivré aucun contrat, sur place, l'hôtel que l'on nous a attribué n'est pas celui que l'on a réservé. Nous nous sommes retrouvés à cinq dans une petite chambre. Avec des draps sales et sans papier toilette". Comme tant d'autres - 4 000 plaintes recensées par SOS Pèlerins - Mohamed Gherbi déplore ses conditions de séjour à la Mecque. Pire, certains n'ont même pas pu partir, l'agence par laquelle ils sont passés ayant déposé le bilan juste avant leur départ. "Il faut en finir avec les réseaux mafieux" qui gèrent "le marché florissant du Hadj" évalué à quelque "250 ME par an" déclare Zakaria Nana, président-fondateur de SOS Pèlerins. Et de militer pour la création "d'un véritable TO sur ce créneau". Georges Colson, président du Snav, qui a rencontré le responsable mardi 29 avril, veut éviter qu'un amalgame soit fait entre des agences licenciées et certaines associations qui vendent des pèlerinages car cela nuit à l'image de marque de la profession". Sur la nécessité d'un tour opérateur sur ce marché, Georges Colson évoquera ce sujet lors d'une "prochaine réunion du Conseil exécutif des producteurs".Lire notre enquête demain dans le Quotidien du Tourisme