Un travail de longue haleine.Regarder ce qui se fait ailleurs.Le bureau exécutif élargi du Snav, qui s'est tenu jeudi 9 décembre dernier, a posé les bases de la création de la commission ad hoc qui doit réfléchir à l'avenir du syndicat.
Les chambres régionales et les conseils professionnels désigneront chacun deux ou trois membres qui feront partie de cette commission. Elle travaillera probablement à partir de ce postulat : "Il ne s'agit pas d'avoir la réponse avant de commencer le travail". Les adhérents, rappelons-le, sont aussi invités à donner leur point de vue. Un cabinet extérieur devrait être sollicité pour apporter son expertise, et le syndicat va étudier – "comme on ne risque pas d'inventer quoi que ce soit dans ce domaine" – ce qui se fait dans d'autres professions. Partir des divers métiers regroupés au sein du Snav semble pour le syndicat "une porte d'entrée intéressante". Comme a pu l'évoquer César Balderacchi, président du Snav, après la tenue de l'assemblée générale extraordinaire, "peut-être se dirigera-t-on alors comme certains le souhaitent vers un système où toutes les familles seraient autant de syndicats différents avec une fédération au-dessus ?". Il ne s'agit pas d'agir dans l'urgence mais bien "d'un travail de fond". De fait, la victoire du "oui" à la réforme des statuts lors de la dernière assemblée générale, semble donner du temps au temps au syndicat contesté par des réseaux comme Afat Voyages, qui, par la voix de son président, Jean-Pierre Mas, souhaite une réforme urgente des statuts avant les élections au mois d'avril.
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