Un vent de révolte souffle sur Selectour.
Philippe Demonchy devait quitter la présidence du réseau volontaire en mars prochain. C'était acquis. Il avait néanmoins prévu de conserver la tête des filiales du GIE : Selectour Finance et l'Alliance T (dans le capital desquelles on trouve également le groupe Accor). Certains en ont décidé autrement. Certains et non des moindres puisqu'il s'agit de la quasi-totalité des administrateurs. Un conseil d'administration était programmé mardi dernier. La veille, 10 administrateurs sur 12 se sont réunis et ont arrêté une stratégie qu'ils ont officiellement mis au vote dès le lendemain. Avec 8 voix pour, 2 abstentions et 2 contre, il a été décidé que ceux qui représenteraient Selectour dans les filiales seraient le directeur général du réseau (en l'occurrence Martine Granier) et le nouveau président. Exit donc Philippe Demonchy. Pour ce dernier, "on ne peut rien contester sur le plan légal, mais sur le plan politique, on peut se demander s'il est raisonnable de tout mettre par terre d'un seul coup, surtout avec le changement de modèle économique qui s'annonce". Reste maintenant à savoir quelle sera la réaction de la base, avec laquelle Philippe Demonchy entretient des liens très forts, car après tout Selectour fonctionne selon un système associatif. L'assemblée générale du mois de mars prochain pourrait bien être sportive…
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