Ne pas faire de triomphalisme.Se battre sur d'autres sujets.Pas de licence pour les associations.
Olivier Delaire, président de l'APS, qui a milité pour "ne pas brader le statut d'entrepreneur", ne veut surtout pas faire de triomphalisme. Il évoque simplement "l'intelligence des pouvoirs publics" et parle d'une victoire "du bon sens" et de celle "de la profession". Pour Richard Vainopoulos, président de Tourcom, "c'est la logique même". Il estime que le combat qu'il a mené dans le cadre du Collectif 92, référendum à l'appui, ainsi que celui de l'APS ont porté leurs fruits. "Sinon, la proposition du Snav serait passée comme une lettre à la poste." Pour Richard Vainopoulos, il n'est pas surprenant que l'article 23 relatif à la responsabilité n'ait pas été réformé. Il estime néanmoins qu'il faut maintenant "abattre les murs des transporteurs aériens" malgré la puissance de leur lobbying. Pour qu'une petite agence de voyages puisse "appeler sans difficultés en garantie une compagnie aérienne en cas de défaillance de celle-ci". Pour Olivier Delaire, une page est tournée et il s'agit maintenant de se bagarrer ensemble sur des sujets tels les "baisses des commissions, les ventes sur Internet ou la responsabilité". Il se félicite ainsi des résultats de la journée du Snav organisée le 5 mai dernier autour de la commission zéro. L'exclusion de la billetterie sèche de l'assiette de calcul de la garantie financière qui a été obtenue fait partie de ces victoires communes à la profession.
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