De l'émotion et quelques yeux rougis dans l'assistance à l'occasion du discours de clôture de Georges Colson à La Réunion.
C'était son dernier congrès en tant que président, il part confiant, avec la certitude d'avoir créé les fondations d'une maison du Tourisme. Georges Colson, encore président du Snav jusqu'au 23 avril, aura fait pleurer son épouse, Nicole, qui a accepté de vivre à Paris pour qu'il puisse se consacrer à son métier de président du Snav à temps complet. Elle lui a dit : "Depuis que tu es président du Snav, tu pars plus tôt et tu rentres plus tard". Un message, aussi, à son successeur pour lui dire que la fonction est chronophage. Il s'est souvenu de quelques batailles, comme celles menées face à Denis Wathier, pour conserver une commission de 4,8% de la part de la SNCF, ou face au gouvernement pour conserver le terme "agent de voyages" à l'occasion de la suppression de la licence. Mais, surtout, il est satisfait de terminer son mandat en ayant réussi à rapprocher le Snav et l'APST qui ont désormais la même adresse. Il a lancé un message aux autres associations, dont le Seto, pour que tous se retrouvent sous le même toit afin de fonder la maison du Tourisme. Il insiste sur ce point qui a été le fil conducteur de ces neuf ans de mandat : "Eviter la division d'homme et de femmes qui font le même métier".
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