Savoir comment s'organiser face à la pression du pouvoir réglementaire.Comprendre avec des témoins extérieurs comment arriver à faire mieux.Toutes les familles des professions du tourisme pourront s'exprimer largement.
A Pékin, du 18 au 23 janvier 2005, le Snav espère faire de son 46e congrès "un événement de référence comme il existe au sein des partis politiques". Lors de la séance institutionnelle, et face "à une pression accrue du pouvoir réglementaire", il s'agira de comprendre comment "toutes les professions doivent s'organiser de façon plus précise, plus offensive et plus musclée". Pour Jean-Paul Chantraine (Asia), président du congrès, loin des polémiques, il s'agit de travailler pour "être plus fort qu'aujourd'hui". Des leaders de fédérations professionnelles, extérieurs aux métiers du tourisme, interviendront lors de cette séance. Comme le dit Jean-Paul Chantraine, ce congrès doit être celui de la "prospective". Ainsi, Françoise Riera-Dabo, directrice du pôle marques et tendances du groupe Carat, offrira son expertise pour expliquer les "tendances de la société et celles du voyageur". Elle sera appuyée par Jean-Pierre Mas (Afat), Jean-François Rial (Voyageurs du Monde) et Jean-Claude Tacnet (CWT). A partir de cela, toutes les professions du tourisme pourront s'exprimer. Le réceptif, déjà et ses "enjeux face au marché chinois". Thierry Baudier, DG de Maison de la France, Régis Bulot, président des Relais et Châteaux, Thierry Schidler, président du Snet, ou encore Pierre-Antoine Gally, président du directoire du Moulin Rouge, feront partie des intervenants. Les distributeurs seront représentés dans toutes leurs composantes : Régis Chambert (AEV) pour le voyage d'affaires, les réseaux volontaires avec Philippe Demonchy (Selectour), Pierre Paperon (Lastminute) évoquera la problématique des agences en ligne et Amédée Adélaïde celle des indépendants. Avec comme grand témoin, Denis Olivennes, patron de la Fnac. Côté producteurs, Georges Azouze (Costa), Eric Debry (Nouvelles Frontières), Georges Colson (Fram) et René-Marc Chikli (Ceto) s'exprimeront avec l'éclairage - qui reste à confirmer - de Pascal Nègre (Universal Music). Pour Jean-Paul Chantraine, "de quoi fixer les caps" au moment où il n'a jamais été aussi "vrai" d'évoquer une "mutation" pour une profession.
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