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Institutions

Tourcom veut fixer le prix des billets !

Le réseau recommande la suppression de la valeur faciale des billets d'avion.
Le distributeur volontaire explique néanmoins suivre plusieurs autres pistes.
Les frais ne sont pas indiqués sur les billets dans tous les pays d'Europe.
On le sait, Richard Vainopoulos est un opposant convaincu - ce n'est d'ailleurs pas le seul - aux différents projets de baisse des commissions des compagnies aériennes.
Pour autant, le président de Tourcom ne se cache pas derrière son petit doigt. Si baisse ou disparition il doit y avoir, autant que les agences s'y soient préparées – c'est pour cette raison que la direction de Tourcom Affaires travaille sur plusieurs autres modèles de rémunération. Mieux, pour le président de Tourcom, si un changement de rémunération doit arriver, il ne doit pas se faire à n'importe quel prix. Pour faire simple, "les compagnies ne doivent pas obtenir le beurre et l'argent du beurre". Pour lui, "la remise en cause du mode de rémunération actuel devra entraîner la disparition des contraintes commerciales auxquelles sont aujourd'hui soumises les agences de voyages". Le patron de Tourcom estime que dans ces conditions, les agences devraient être libres de fixer leurs prix de vente, "donc leurs marges". Pour cela, Richard Vainopoulos estime qu'il est nécessaire de "faire disparaître la valeur faciale des billets d'avion". Il précise qu'"il y a plusieurs pistes". D'abord, "on peut imaginer inscrire le prix du plein tarif publié sur le billet", ce qui permettrait à l'agence ayant acheté en net "de faire passer le prix de vente au client pour une remise, un peu sur le modèle des prix verts de la Fnac". Le problème dans ce cas-là, "c'est d'une part un risque de surenchère de la part des brokers et d'autre part le fait que cela puisse déboussoler le client". Pour Richard Vainopoulos, pas de doute, la suppression de la valeur faciale sur les billets n'a que des avantages : "Cela éviterait que les clients se disent, j'ai payé mon billet X euros en agences, pourtant le prix écrit dessus est bien moins cher" et "ça résoudrait les problèmes d'incompréhension des passagers dus aux différents tarifs que l'on peut trouver dans la même cabine à cause du yield management". Comme le résume un agent de voyages : "De toute façon lorsqu'on achète un produit dans une grande surface, on n'y trouve pas le prix auquel le vendeur l'a acheté."
L'ectaa veut que le montant des frais figure sur le billet
"Nous voulons que l'ensemble des frais que les agences de voyages sont obligées de facturer à leurs clients en cas de suppression des commissions figure sur les billets d'avion, comme c'est déjà le cas en Autriche ou au Portugal." Pour Michel de Blust, secrétaire général de l'Ectaa, "dès lors que les coûts de distribution ne sont plus couverts par la commission versée par la compagnie, la baisse des commissions se transforme en une hausse du prix pour le client, car si les commissions baissent, les tarifs eux ne bougent pas et ça il faut que le client soit à même de le voir." Michel de Blust précise : "En Europe, le problème est abordé différemment selon les pays." Ainsi, "en Allemagne, au Benelux ou en Grande-Bretagne, on peut dire que près d'un tiers des billets émis l'est par des consolidateurs, or sur ces billets, c'est le code IT (pour "inclusive tour") qui figure dans la case ou doit être inscrit le prix". Il s'agit en fait d'un code Iata permettant, à l'origine, aux TO qui utilisent des vols réguliers de faire en sorte que leurs clients ne puissent pas isoler le prix du transport dans la prestation qu'ils ont achetée. En revanche, dans d'autres pays de l'Union, "la jurisprudence impose de faire figurer un prix tout compris".
Avec la création du "G4", Tourcom devient le dernier réseau volontaire français à ne pas être dans une alliance. Or, on le sait si les alliances se sont formées, c'est peut-être pour créer des synergies, mais, surtout pour avoir plus de poids dans les négociations avec les fournisseurs. Ce qui ne semble pas émouvoir outre mesure Richard Vainopoulos : "Avec l'Alliance nous n'avons encore rien vu, quant au G4, c'est tout sauf une alliance industrielle, ils ont l'impression qu'en additionnant 4 entités ils arriveront à en faire une seule : ce n'est pas le cas." Pour le président de Tourcom, qui avoue "avoir un projet dans les cartons", l'alliance idéale "est avant tout complémentaire, qu'il s'agisse de distributeurs ou de producteurs".
Tourcom

Auteur

  • La Rédaction
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