Serait-il logique, dans le débat actuel qui agite les instances professionnelles, que le Ceto qui regroupe une quarantaine de voyagistes se transforme en syndicat ? Plusieurs voix se sont élevées pour en demander la création, arguant du fait que certaines préoccupations spécifiques et lignes de défenses professionnelles ne concernent pas la distribution et donc, ne passent pas au premier rang des revendications du Snav, lesquelles au demeurant sont modestes.
Seulement le jeu en vaut-il la chandelle ? Dans les actions de lobbying qui s’exercent dans les sphères de l’État et des institutions européennes, les professionnels du tourisme ne pèsent pas bien lourd, ou alors ne savent pas faire. Il n’est pas sûr qu’organisés en divers syndicats, ils se muent en redoutables machines occultes à défendre des intérêts catégoriels.
Institutions